blog de David Souclier, professeur de français au collège Les 3 vallées

blog de David Souclier, professeur de français au collège Les 3 vallées
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Collège les 3 vallées (La Voulte-sur-Rhône) - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

vendredi 23 mars 2012

3ème3 et 4: nouvelles inspirées de la Syrie

Publiez ici vos nouvelles sous forme de com anonyme. N'oubliez pas de mentionner votre nom et votre classe en bas de votre texte.

48 commentaires:

  1. Une bombe explosa, puis une autre et encore une, ça n’en finissait plus. Un peu plus loin, dans une ruelle sombre, Amra courrait. Il pleuvait et il faisait froid. Elle courrait mais pour aller où ? Pour faire quoi ? Elle voulait juste retrouver sa mère, une résistante, une femme contre la dictature. Amra et sa mère avait étaient séparées quelques heures plus tôt pendant un grand rassemblement de résistants. Les bruits des fusils retentirent. Pourvu qu’il ne lui soit arrivé, pensait-elle. Elle courrait pieds nus, jeune fille malheureuse et boueuse, souillée par la misère et la guerre. Elle était essoufflée et trempée mais elle s’en fichait, tout ce qu’elle voulait c’était retrouver sa mère. Pouvoir à nouveau la serrer dans ses bras et lui dire à quel point elle l’aimait. Quelques heures plus tard qui parurent durée une éternité, Amra déboucha sur la rue principale, là où avait eu lieu l’émeute. Ca sentait la poudre à canon, ça sentait le sang, ça sentait la mort. Des centaines de corps étaient empilés. Soudain, Amra devint livide. Son cœur se mit à battre plus fort et ses mains devinrent moites. Tout au dessus de l’amas de corps, elle le reconnu, oui, elle reconnu le corps de sa mère. C’était elle sans aucun doute. Amra s’en approcha, sa mère la regarda et dans un effort surhumain, elle lui adressa son dernier sourire, sa dernière preuve d’amour puis, elle s’éteignit. Une larme roula sur la joue d’Amra puis mourut sur ses lèvres. Elle ne pleurait pas, c’était la pluie qui était salées. Soudain, le bruit d’une arme que l’on charge. Amra se retourna et fit face aux soldats.
    « Allez y tuez moi ! Cria-t-elle.
    A quoi bon vivre puisqu’elle n’avait plus sa mère à ses cotés ?
    A quoi bon vivre puisqu’elle était seule ?
    Alors que les soldats s’apprêtaient à tirer, elle sentit quelqu’un la tirer par le bras. Les tirs fusèrent mais Amra était déjà loin, entraînée par un mystérieux inconnu. Ils coururent jusqu’à en perdre haleine. Puis ils s’arrêtèrent dans une ruelle. Amra dévisagea l’homme qui se tenait devant elle. Celui-ci fouilla dans sa poche et en ressorti une cigarette. Elle l’observa longuement puis, c’est seulement lorsqu’il eut finit sa cigarette qu’elle se rendit conte que c’était un soldat.
    Elle pâlit et bégaya quelques mots :
    - Ne me tuez pas…
    L’homme parut surpris puis d’une voix claire et forte il dit
    - Quel est ton nom ?
    Amra parut d’abord hésitante puis fut poussée par une mystérieuse force et sentit qu’elle pouvait tout dire à cette homme.
    -Amra…je m’appelle Amra
    L’homme esquissa un sourire
    -Sais tu ce que signifie Amra ? Ca veut dire vie. Amra, marche droit et reste forte car ton espoir reste ta plus belle arme.
    Elle parut surprise. L’homme pris une autre cigarette, puis, sans un mot, il parti. Amra revint le voir le lendemain puis de plus en plus souvent. Un jour, elle demanda au soldat :
    -Pourquoi penses-tu que les gens courent si vite ?
    Le soldat hésita puis il répondit
    -Je suppose que c’est pour rattraper le temps, mais peut on vraiment rattraper le temps perdu ?
    Amra ne répondit pas, elle partit. Plus tard dans la soirée, elle fut prise d’une soudaine envie de revoir le soldat elle sentit que quelque chose était arrivé. Elle courut jusqu’à la petite ruelle. Le soldat n’était pas là, à sa place une cigarette allumée jonchant le sol, un parfum d’homme imprimé contre le mur, le souvenir d’un mystère, la promesse d’un monde meilleur.


    Juliette Morier 3°3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. de tres jolies images . N'oublis jamais de rever.
      L'homme qui cours apres le temps !

      Supprimer
  2. C’est la guerre dans mon pays la Syrie, depuis début 2011. Toute cette tuerie pourquoi ? Moi, soldat de l’armée du grand Bachar el-Assad, je me dévoue à lui depuis mais 20 ans, je me sens si bien à ses côtés mais depuis cette guerre la tuerie fait rage dans tout le pays : l’un veut garder son pouvoir, les autres n’acceptent plus ce régime de tyran. Quoi penser de tout ça ? D’un côté ma famille et de l’autre lui, je me dévoue depuis le début pour lui. Comment choisir ?
    Le lendemain d’une manifestation nous étions en ligne pour barrer le chemin à nos adversaires soudain le capitaine ordonna de tirer sous l’ordre du dictateur. Nous avons tous mitraillé la foule, quelques morts et blessés et le reste s’enfuyait. Dès que cela fut possible, je m’approcha des cadavre et aperçu mon frère gisant à terre, mes larmes tombèrent par milliers, je cria de toutes mes forces « je te vengerais ». C’est à ce moment que je changeais de camp tout en restant prés du tyran. Je donnais à mes nouveaux à mes nouveaux alliés les informations dont ils avaient besoin. Je leur procurais des armes, de la nourriture que je leur apportais. Ils m’acceptèrent comme un frère.
    Nous préparions un assaut contre le dictateur, à présent tout était clair je comprenais leur combat qui était devenu le mien. Je savais pourquoi ils résistaient car perdre cette guerre c’est perdre leur vie, leur avenir, leur liberté … Je pouvais enfin revoir ma famille sens pour autant oublier le serment que j’avais fait a mon frère.
    J’avais un ami qui s’appelait Halim qui me racontait sa vie. Sa famille était morte dans un bombardement lorsqu’il me parlait, tout cela était si, si … Il n’y a pas de mot pour décrire ses atrocités. C’est si sinistre et ignoble, sa vie a été détruite par le monstre que je nommerais plus.
    Des fois, je m’imaginais mon beau pays d’une autre façon plus douce, calme comme si on vivait en harmonie, un monde où tous les citoyens s’entraident. Cela sera-t-il possible ? Un jour peut-être… Le monde est si imparfait pourquoi nous n’arriverions pas à vivre ensemble ? La réalité me rend si triste.
    Mais je dois passer à l’action pour que vengeance soit faite. Mon plan était presque fini, il me restait quelques préparatifs lorsque soudainement des soldats sont venus me chercher. Ils m’amenèrent face à lui dans son bureau. J’étais face au bourreau. Il avait mené son enquête et savais que j’avais comploté contre lui. Je sentais que ma fin était proche. Assis sur cette chaise, je fus pris d’un malaise mais me ressaisit et dans un dernier élan, je lui lançai mon couteau qui se planta en plein cœur du tyran. Les gardes m’arrêtèrent et me mirent au cachot ma sentence et prononçait : COUPABLE ! Je serai exécuté en place publique. Demain, tout sera fini je partirai en laissant mon pays libre de la tyrannie.
    Regal Arnaud

    RépondreSupprimer
  3. Alep, Damas, Homs, Douma peu importe ...

    Melek est une petite fille de 9 ans qui vit à Homs dans le quartier de Karm al-Zeitoun. Melek signifie ‘ange’ en arabe. C’est d’ailleurs pour cela que tout le monde lui dit que son prénom lui va à merveille : en effet, Melek est une fillette très sage, gentille et amusante qui ne dérangerait jamais personne. Bien au contraire, malgré son jeune âge ce petit ange aide beaucoup sa mère avec qui elle vit seule, son père l’ayant quittée lorsqu’elle n’avait que deux ans. La mère de Melek, nommée Nadia, travaille dans un atelier de couture mais son salaire n’étant pas très élevé, elles logent dans un très vieil immeuble insalubre où les murs tombent peu à peu … Melek sait que, dans son village, tout le monde à peur et que l’ambiance n’est pas à la fête, mais elle ne sait pas trop bien pourquoi et sa maman ne lui répond que toujours la même chose : « tu sais, si on pouvait déménager on l’aurait fait il y a bien longtemps mais malheureusement ce n’est pas le cas, c’est pourquoi je veux que tu travailles bien à l’école. Puis, s’il y a un problème, tu iras voir Fahima. » Fahima est la tante de Melek, il suffit de marcher 15 minutes en suivant la route principale pour y arriver. Quelquefois, Nadia explique à sa fille que des méchantes personnes essaient de faire du mal aux autres mais qu’il ne lui arrivera rien tant qu’elle reste très sage et qu’elle fait ce que demande sa famille. Melek ne comprend guère mieux mais se contente de ces paroles.
    En ce beau dimanche de mars 2012 Melek décide d’aller s’amuser avec sa meilleure amie et voisine du dessus: Yasmine. Yasmine est, elle, agée de 8 ans mais considère Melek comme sa grande sœur. Ensemble elles aiment bien jouer à la marchande, à la poupée, s’habiller en princesses et jouer à tous les jeux auxquels jouent les petites filles de leurs âges. Ensemble, elles apprécient surtout de faire des pièces de théâtre devant tout le voisinage dans le but de recevoir des beaux sourires et quelques applaudissements.
    Melek tapa à la porte et sa meilleure amie accourut lui ouvrir. Melek entra et lui proposa d’aller jouer à la marelle dehors mais Yasmine n’était pas d’humeur à jouer à ça, alors elle proposa, ou plutôt imposa, son jeu préféré : la maman et son bébé puis attribua les rôles : « Toi tu fais la maman et moi je suis le bébé. J’ai 1 an tout rond !
    -D’accord ! Mais la prochaine fois se sera moi qui choisirais le jeu ! »
    Et Yasmine commença à crier imitant grossièrement les cris d’un bébé.
    Le jeu continua la majeure partie de l’après midi, jusqu'à l’heure du goûter plus précisément. Elles arrêtèrent donc le jeu et se dirigèrent vers le placard à gâteaux. Mais, elles se rendirent compte qu’il était vide et prirent la décision d’aller donc goûter chez Melek. Celle-ci sortit et courut jusque chez elle pour demander à sa mère si Yasmine pouvait venir pendant que cette dernière allait avertir qu’elle allait chez son amie.
    Melek, avec l’autorisation de sa mère, alla sortir les pâtisseries puis s’installa sur une chaise attendant impatiemment l’arrivée de Yasmine.
    Mais cela ne se déroula pas comme ça … Des cris d’hommes résonnèrent au loin, Nadia courut dans l’appartement et prit Melek par le bras, elle l’emmena dernière un meuble et serra Melek très fort contre elle. Melek senti les larmes de sa mère couler. Elle avait très peur mais elle n’osait pas demander ce qui se passait. Les cris se rapprochaient de plus en plus, bientôt on entendit les pas des "hommes". Puis un cri de femme retentit, Nadia boucha les oreilles de sa fille mais Melek entendait malgré tout. Elle entendit même le nom de « Amina » crié par une femme, puis plus rien. Un bruit d’horreur s’échappa de la bouche de Melek, sa mère la regarda, mit son doigt sur ses lèvres puis la serra encore plus fort contre elle.
    On fracassa la porte.
    Melek ferma les yeux.

    RAZIMBAUD Cécile 3°4

    RépondreSupprimer
  4. Le silence de la souffrance.

    C'était un jeudi soir, après les examens de fin mai, à Tal Kalakh. J’avais treize ans, et mon oncle, à peine plus âgé que moi, m’accompagnait en direction de ma demeure lorsque deux hommes en bottes et en manteaux noirs nous barrèrent la route. Ils nous demandèrent nos noms, ainsi que nos papiers d’identités. Nous nous exécutions, ahuris par ce qui était en train de se passer.
    Les présentations finies, un des deux hommes se jeta sur moi, et me frappa à même le sol. J’endurai les coups sous le regard impuissant de mon oncle. Il cessa de me cogner pour nous embarquer dans une voiture noire aux vitres teintées. Nous étions terrifiés, et appréhendions beaucoup ce qui allait ce passait ne sachant où nous allions.
    Quand la voiture s’arrêta, je pus voir que le bâtiment, dans lequel nous nous apprêtions à entrer, était d’un point de contrôle. Les deux individus nous sortirent du véhicule et nous trainèrent les yeux bandés jusqu’à une cellule à l’odeur fétide. J’arrivais à entendre les gémissements de mon oncle pétrifié par cette situation.
    Lorsque les deux inconnus nous enlevèrent nos bandages, nous vîmes les murs tachés de sang. Aucuns rayons de lumière ne traversaient la pièce, seules les lumières artificielles l’éclairaient. C’était terrifiant, mais là n’était pas le pire… Le pire nous attentait en salle d’interrogatoire, où de nouveau ils me tabassèrent, puis m’électrocutèrent, au point que je perde connaissance.
    Le lendemain, un nouvel homme brandissant un marteau et un tournevis s’approcha de moi. Il me frappa de toutes ses forces sur l'ongle du gros orteil de mon pied gauche, avant de l'arracher. J'hurlais, mais le sadique continuait. Je leurs demandais pourquoi m’infligeaient-ils cela. Je n’étais qu'un enfant à près tout. Je devrais, - comme tous les autres enfants - être en train de m’amuser avec mes copains, ou faire mes devoirs. Or j’étais ici, sous l’emprise de ces barbares.
    Je tremblais, j’avais froid, et la situation m’avait affaiblit autant moralement que physiquement. J’avais sûrement besoin d’être hospitalisé mais ces hommes étaient sans-cœurs, ma santé ne leur importait point. Qu'est-ce que ses bourreaux attendaient-ils donc de moi? Ils me demandaient de leur dire où était mon père.
    Après ma troisième séance de torture, les gardes me bandèrent à nouveau les yeux, et me forcèrent à signer un papier sans en connaître l’objet. Après que j’eu signé ce document, ils me réembarquèrent dans leur voiture. Impossible de voir à travers les vitres teintées où ils m’emmenaient. J’étais seul, ignorant où était mon oncle.
    Le voyage me parut long. J’avais tellement peur qu’ils m’emmènent dans un autre lieu de torture.
    Plusieurs heures plus tard, la voiture s’arrêta soudainement. Un des hommes descendit du véhicule et ouvrit la porte du siège sur lequel j’étais assis. Il m’éjecta hors de l’auto violemment, et me laissa sur le bord de la chaussée, accablé par la douleur et la fatigue. Lorsque la voiture repartit, je remarquais que j’étais revenu à mon point de départ. J’étais de retour à Tal Kalakh, sur le chemin de la maison.
    Anéanti, au sol, je me demandais comment un enfant peut-il oublier le mal qu’un homme a pu lui infliger. Même si ce n’était que trois jours dans ma vie, ce fut les trois jours les plus horribles…
    Je m’appelle Hothaifa. Je porte un prénom traditionnel sunnite. C’est ce qui m’a valu de me faire battre par des agents de la sécurité - des alaouites - comme le président Bachar al-Assad. Ils m'ont torturé non seulement parce que je suis sunnite, mais aussi parce qu'ils se fichent des droits des enfants.

    Nouvelle inspirée de faits réels.
    Lou Darcissac, 3°4.

    RépondreSupprimer
  5. Le 17 Mars 2011, mon chef de l’armée me donne ainsi qu’à tout le groupement une mission ; celle-ci était pour moi la première. La mission commence donc le lendemain à Dara dans le but de gérer une manifestation qui a lieu depuis le 13 Mars dans cette ville. Cela m’enchante guère car je n’ai absolument pas choisi de faire partie de l’armée, c’est mon père qui me l’a imposé pour faire honneur à ma famille parce que dans ma famille il y a des militaires à chaque génération. Moi, je voulais être médecin et je me retrouve de l’autre côté à devoir tuer des gens alors que je veux les soigner, mais c’est mon père qui l’a décidé, alors je n’ai plus qu’à obéir ! J’ai que 16 ans et je dois me battre pour mon pays. Le lendemain, me voila donc sur place équipé pour gérer la manifestation. Mais les opposants commencèrent à casser des vitrines et tous ce qu’ils voyaient, je reçus donc l’ordre par talkie walkie d’un de mes collègues : « Tire dans la foule tire, il faut les calmer vite ». Je pris mon fusil sur lequel je m’étais entrainé pendant ma formation à l’armée mais je tremblais à l’idée que j’allais tuer des gens, je réfléchis longtemps, mais mon collègue n’arrêtait pas de me dire de tirer, eux avaient déjà tiré sur la foule. Je pris mon fusil et j’appuyai sur la détente en tremblant, sous l’impact d’une de mes balles je vis un homme d’une trentaine d’année tomber par terre. Je me mis à comprendre que c’était moi qui avais tué cet homme qui ne méritait sans doute pas de mourir si jeune. C’était l’heure de rentrer, en arrivant chez moi je me suis assis sur mon canapé et je repensais à la cruauté que j’avais commise 3h auparavant et je me mis à vomir tellement. J’étais dégouté d’avoir tué cet homme. J’appelais une amie d’enfance parce que je ne voulais absolument pas rester seul elle me dit de venir chez elle pour boire un coup, pour me changer les idées. J’en avais bien besoin. En arrivant je vis qu’elle avait invité des amis à elle et à moi pour faire la fête. On dansa pas mal et on mangea bien, ça me fit du bien, ça me changeait les idées et je discutais avec des gens que j’appréciais. Il était 2 heures du matin, tout le monde était parti, mon amie me proposa de rester dormir chez elle et j’acceptai. On discuta un bon moment, j’étais bien, je crois que je suis tombé amoureux d’elle cette nuit-là, même si l’on s’était connu avant, elle avait changé et était devenu une très belle femme !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. suite


      Quelques jours après, nous étions ensemble et nous étions heureux, elle avait réussi à me faire oublier l’horreur de ma première mission. Mais elle ne savait pas que j’étais de l’armée et je ne voulais pas lui annoncer tout de suite. Le 22 Mars, je devais repartir gérer cette manifestation de plus en plus grande. Ce jour-là, j’étais accompagné d’un ami que j’avais rencontré le soir de la fête chez Coralie qui maintenant était ma petite copine mais lui ne le savais pas. Il me fit un petit briefing dans le véhicule pour se rendre à Dara lieu de la manifestation qui durait depuis déjà 11 jours. A présent c’était devenu une ville complètement dévastée, il n’y avait plus aucune vitrine debout, plus aucune cabine téléphonique et il y a des gravats des immeubles en ruine dans la rue, il y avait du sang partout par terre, il y avait des morts par endroit, c’était un paysage de désolation, j’étais complètement dégouté de ce que je voyais. Deux cent mètres plus loin il y avait la manifestation qui continuait à tout détruire sur son passage. On était sur place. Mais quand les manifestants virent notre véhicule, on se fit jeter des pierres et il y a même des gens qui tiraient avec des armes à feu. Une balle m’atteignit au bras je me fis soigner mais le soir en allant voir Coralie elle me demanda ce qui c’était passé, j’ai bien été obligé de tout lui avouer, que j’étais de l’armée et que je me battais contre les manifestants. Mais elle, elle m’apprit qu’elle se battait contre le pouvoir en place en manifestant elle aussi et du coup elle me demanda de choisir entre elle ou l’armée. L’armée ne me plaisais pas du tout, mais je ne voulais pas décevoir ma famille non plus mais l’amour était plus fort quitte à me fâcher avec ma famille alors je la choisis elle. Le lendemain matin, je présentais ma démission au chef de l’armée, il me demanda pourquoi, je n’allais pas lui dire la vérité alors je lui dis que c’était à cause de mon bras que je pouvais plus me battre pour mon pays. Il comprit très vite pourquoi mais il devait me remplacer il avait besoin d’hommes pour éradiquer ces manifestations mais ce n’était pas mon soucis, j’étais enfin libre ! Je téléphonai à mon père pour lui expliquer, je lui dis la même excuse qu’au chef de l’armée et il comprit mais pour une fois il était inquiet pour moi à cause de la balle que je m’étais reçu dans le bras. Je l’ai annoncé également à Coralie, elle était tellement contente et m’expliqua alors vraiment pourquoi les gens manifestaient, moi aussi je trouvai ça révoltant. Je décidai alors de l’accompagner car ça en valait la peine. Mais durant cette manifestation une personne de l’armée, un de mes anciens compagnons d’arme tira dans la foule et une balle m’atteignit. Je fus grièvement blessé les médecins me dirent que ma vie allait vite se terminer !

      Supprimer
    2. matthieu labrot

      Supprimer
    3. Je relevai la tête. Dans l'agitation, j'avais trébuché sur une pierre et je m'étais écorché les mains et les genoux sur le goudron déjà couvert de sang. La poussière me brûlait les yeux. Je cherchai Shahinez du regard, en vain : je l'avais perdu dans la foule. Les gens hurlaient, et couraient dans tous les sens : le feu avait été ouvert. Le bruit des tirs me vrillaient les tympans. À la pensée que chaque rafale pouvait ôter la vie à quelqu'un, un homme, une femme, un enfant, un citoyen de Syrie, j'eus envie de pleurer. J'avançais sans trop savoir où aller, suivant les manifestants qui continuaient de lutter vaillamment malgré la fusillade dont ils étaient l'objet. Une voix m'interpella.
      - Ismael !
      C'était Shahinez. Je me précipitai vers elle et lui pris brièvement la main. J'avais eu une peur bleue de la perdre dans cette marée humaine et qu'il ne lui arrive quelque chose.
      - Ça va ? demandai-je en criant pour couvrir le vacarme.
      - Isma, j'ai peur.
      - Je sais. Mais ne crains rien, on va s'en sortir.
      Je vis ses yeux briller. Elle avait envie de pleurer, je le sentais ; mais je savais aussi qu'elle avait trop de fierté et qu'elle ne s'abaisserait jamais à verser des larmes devant autant de monde. Je connaissais Shahinez mieux que quiconque, c'était ma meilleure amie depuis nos cinq ans, et même si je refusais de me l'avouer, j'étais vaguement amoureux d'elle.
      - Tu veux qu'on s'en aille ?
      - Non, a-t-elle répondu d'un ton abrupt. Je veux me battre pour le bonheur de mon pays. Je veux me battre pour la liberté.
      - Moi aussi.
      Je rejoignis les manifestants qui s'échauffaient de plus en plus. Le tirs redoublèrent. Shahinez glissa ses doigts entre les miens. Cela m'apaisa un peu.
      La manifestation qui tournait en émeute se dirigea vers le palais présidentiel et je sentis mon pouls s'accélérer. Tout à coup, un coup de feu plus bruyant que les précédents retentit sur notre gauche, suivit d'une petite explosion, à une quinzaine de mètres de nous. Le son ne correspondait pas à celui des coups de feux habituels de policiers. Je scrutai devant moi et distinguai une silhouette dans la poussière qui se dissipait. Elle portait un fusil à pompe. Mon regard s'attarda sur le visage de l'individu et mon sang se figea. Non. C'était impossible. Maher el-Assad ne pouvait pas être présent ici. Pas maintenant...
      - Shahinez, sauve toi ! beuglai-je, désespéré.
      Elle suivit mon regard, vit ce que j'avais vu, étouffa un cri, puis se retourna vers moi.
      - Vas-t'en ! Vas-t'en si tu tiens à ta vie ! l'implorai-je.
      Elle hésita, puis m'embrassa sur la joue et partit en courant, du plus vite qu'elle le put.

      Supprimer
    4. Suite :


      Je levai les yeux, espérant avoir rêvé. Mais non. Je croisai regard le regard dur et perçant de Maher el-Assad. Le bruit était toujours présent autour de moi, mais je n'entendais plus rien. Mon ouïe était engourdie ; j'avais l'impression d'avoir des bouchons de cire dans les oreilles. La peur me tordait le ventre et me dilatait les pupilles. Je ne craignais pas tellement pour moi, je savais dans quoi je m'étais engagé en me joignant aux manifestants ; non, je craignais pour Shahinez, que j'avais entraîné malgré moi dans mes pulsions rebelles. Je comptai les pulsations de mon cœur. Un. Deux. Trois. Quatre. Soudain, mon cerveau sembla se reconnecter et tous les bruits me revinrent, plus violents, plus agressifs encore qu'auparavant. Le visage de Maher passa de la surprise à la douleur, pour finir à la fureur.
      - Ismael ! rugit-t-il. Espèce de traître !
      Je ne trouvai rien à répondre.
      Il s'approcha de moi et me hurla dessus, faisant fi de la manifestation qui faisait rage et des tirs des policiers assourdissants. Ses yeux brillaient d'une lueur effrayante. L'espace d'une fraction de seconde, j'ai cru qu'il était devenu fou.
      - Comment oses-tu ? Comment oses-tu te rebeller contre ton propre gouvernement et ton propre pays ! Comment oses-tu te battre avec ces mécréants ! Tu détruis tout ce que mon père Hafez, ton oncle Bachar et moi nous sommes échinés à mettre en place ! Espèce de pourriture !! Toi, mon propre fils ! Faire parti de ces manifestations sauvages et meurtrières ! Tu es une honte pour l'Islam, tu es une honte pour la Syrie toute entière ! Tu déshonores notre nom, Ismael el-Assad !
      Comme je gardais le silence, il me brailla à nouveau dessus :
      - Défends toi, salopard ! Fais au moins semblant d'être désolé !
      Pour toute réponse, je crachai au visage de mon père.

      Marianne Leconte, 3ème4.

      Supprimer
  6. Hier, Papa et quelques autres personnes se sont disputés. Depuis bientôt un an ils ne font que ça, mais normalement Maman ne s’en mêle pas. Même dans la rue les personnes s’agitent, certaines crient et brûlent des choses. Mais Papa veut quand même rester.
    Cette fois la dispute a duré longtemps et Maman n’était pas d’accord avec les autres. Environ une heure plus tard Maman sortit et laissa les autres discuter. Elle alla dans sa chambre et je l’entendis téléphoner. Je n’entendais pas ce qu’elle disait mais ça semblait important. Pendant ce temps, Karim, mon frère continuait à me chercher dans la maison. Il n’était pas très fort pour jouer à cache-cache et préférait jouer dehors, malheureusement pour lui, cela nous avait été interdit depuis l’année dernière.
    Le soir, pendant le repas, Maman nous dit qu’on irait en vacances chez nos grands-parents la semaine prochaine. J’aimais bien aller là-bas, ils avaient beaucoup d’animaux et leur accent me faisait beaucoup rire. Ils avaient aussi une grande maison où il nous arrivait de jouer avec nos cousins, leurs chiens nous suivaient un peu partout et nous nous amusions à leur lancer quelques jouets qu’ils nous ramenaient en aboyant.
    Il était 7 heures quand le réveil sonna, mais cette fois, cela ne me dérangea pas, je me levai précipitamment et alla dans la chambre de Zein. J’ouvris la porte délicatement, il dormait paisiblement dans son lit, ses draps tombaient à moitié par terre et sa lampe de chevet rose était encore allumée. Sa chambre était bleue et rose, avec quelques affiches de ses héros préférés. Je m’approchai de son lit et l’appelai doucement : « Zein, réveille-toi, faut se lever, sinon on va être en retard pour partir ». Elle ne bougea pas. « Zein ! ». Enfin, elle fit mine de se réveiller et me grogna qu’elle avait compris. Je sortis de sa chambre et alla dans celle de Karim. Sa chambre était identique à celle de Zein mais la sienne était blanche avec quelques touches de vert et d’orange. Il se plaignait souvent de ces couleurs et en changeait sans arrêt. En huit ans d’existence, il en avait déjà changé une dizaine de fois. J’allais pour le réveiller mais je me rendis compte qu’il ne dormait pas. Je m’assis sur le bord de son lit :
    « - Tu a encore fait un cauchemar, lui demandais-je.
    Il acquiesça d’un geste de la tête.
    - Toujours à cause des bruits, dehors ?
    - Oui, j’ai peur Hafez, je vois des personnes qui courent, j’entends des cris, des coups de feu.. »

    RépondreSupprimer
  7. SUITE...

    Je le pris dans mes bras.
    Quelques minutes s’écoulèrent puis nous rejoignîmes Papa, Maman et Zein qui déjeunaient.
    Après le déjeuner nous nous habillâmes et partîmes en voiture. On roulait et plusieurs voitures nous suivaient, à coté, la rue était vide, sur le bord, quelques anciens objets étaient transformés en braise. On arriva à un aéroport où se trouvaient des gens armés, en les voyants Karim se colla contre moi et me regarda d’un regard inquiet. J’essayai de le rassurer mais je ne fus pas très crédible, car moi aussi j’étais inquiet. La voiture s’arrêta et nous descendîmes. Nous montâmes dans l’avion, accompagnés de quelques hommes. L’intérieur était plutôt grand il y avait quelques fauteuils couleur ocre avec une télé accrochée au mur. Il y avait aussi une table en bois provenant de France, sans oublier les hublots en forme ovale. L’engin démarra puis commença à avancer puis décolla ; ce fut une drôle de sensation.
    Nos têtes collées contre les hublots, nous vîmes la Terre s’éloigner de plus en plus. Nous vîmes la voiture où se trouvait Papa, la route que l’on avait pris pour arriver ici puis la ville, de la fumée s’échapper de certains endroits, des gens ne bougeaient pas et d’autres couraient, mais je ne sus où car Maman nous appela pour nous asseoir. Quelques minutes plus tard nous étions dans les nuages, un monsieur qui travaillait avec Papa nous expliqua que certains nuages étaient remplis de glaces comme des très gros grêlons, d’autres (ceux que nous voyions), de vapeur d’eau.
    Enfin, quelques heures plus tard, nous atterrîmes sur la piste. Là-bas, deux autres voitures, semblables à celles dont nous avions d’habitude nous attendaient. Maman, Papa, Zein, Karim et moi montions dans la première tandis-ce-que les autres hommes montèrent dans la deuxième.
    On arriva chez nos grands-parents, tout le monde descendit des véhicules et on alla sonner à la porte. L’intérieur n’avait pas beaucoup changé, ils avaient remplacé le canapé en cuir beige par un autre en tissu chocolat, les autres meubles n’avait pas été remplacés ni bougés.
    Les chiens étaient toujours là, il y en avait même un en plus petit que les autres, il ne semblait pas moins énergique.
    Après presque une heure passée à l’intérieur, les hommes commençait à s’impatienter. Ils se jetèrent des regards mais personne ne sembla remarquer leur manège. Les minutes défilèrent et ils continuèrent ainsi, l’homme le plus proche s’approcha de Papa et chuchota poliment : « Monsieur El-Hassad, il est temps de rentrer, votre pays vous attend. »

    RAZIMBAUD Anaëlle, 3°4

    RépondreSupprimer
  8. Ça devenait presque routinier. Chaque jour qui passait, il recommençait les mêmes gestes, les mêmes mouvements, le même parcours. Chaque jour il devait rendre son message visible à nouveau. Ici, à Homs, c’était lui « Le Graffeur », c’était son devoir à lui de recréer, inlassablement, les graffs que les forces de sécurité recouvraient de peinture. Il leur arrivait parfois d’être un peu paresseuses, n’effaçant pas toute la déclaration mais retirant simplement la partie « gênante ». Par exemple un matin, en commençant sa journée, il s’était aperçu que son « A bas Bashar » avait été transformé en un « Bashar » on ne peut plus simpliste. Il en avait ri, sans vraiment savoir pourquoi. Mais s’il y avait une seule chose qu’il savait, c’est que sa lutte incessante contre eux, sa guerre à lui, n’était pas dénuée de sens. Il luttait pour la liberté d’expression.
    Il était pourtant conscient des risques qu’il prenait. Il y a quelques temps, ils avaient arrêté un de ses confrères de Damas, Mohammed Kanji. Il aurait été torturé pendant des jours puis finalement abattu. Mais au fond, lui, Le Graffeur, qui était-il pour laisser son peuple se battre à sa place ? Alors oui, il n’était pas de la foule des manifestations, et était plus ou moins à l’abri des fusillades, mais pas plus en sécurité ni moins impliqué. Il s’amusait souvent à se dire qu’il était un chauffeur de salle, dont les messages libertaires remontaient le moral des manifestants avant que le « spectacle » ne commence.
    Il avait eu affaire aux troupes de Bashar Al Assad, quelquefois. Dieu merci, elles n’avaient pas eu le temps de le voir avant qu’il ne se rende compte de leur présence et s’enfuie. Il était néanmoins toujours vêtu d’une cagoule, protection élémentaire de son identité.
    Un de ses amis l’accompagnait presque toujours, en scooter le plus souvent, et le suivait en filmant chaque graff qu’il faisait pour les mettre tout de suite après sur You Tube. Il faisait ainsi un pied de nez à tous les partisans du régime, et aux autorités elle mêmes : certes, ils pouvaient effacer tous ses messages les uns après les autres sans relâche, mais ils ne pourraient jamais vraiment se débarrasser d’un peuple qui veut se faire entendre.

    Amélie SIMON 3°4

    RépondreSupprimer
  9. Suite

    Ce matin-là, quand il se réveilla, il pouvait entendre le bruit des émeutes résonner, venant de tous les côtés. Il ressentait au fond de lui la souffrance qui émanait de cette révolte, et éprouvait le besoin de la rejoindre et de la soutenir. Les sons de fusillades et d’explosions couvraient tout.
    Il se leva, attrapa sa bombe et sortit. Il sentait qu’aujourd’hui était un jour spécial, décisif, pour lui autant que pour les autres. Chose rare, il était incapable de prédire la façon dont se déroulerai cette journée. Il avait beau essayer de l’imaginer comme une journée normale, une journée où rien d’impressionnant n’arriverai, il ne pouvait pas.
    Il arriva dans une de ses rues habituelles et commença son travail. Il lui arrivait souvent de courir pour éviter de se faire rattraper, par pure précaution, mais aujourd’hui, c’était différent. Tout était différent. Quelque chose qu’il n’arrivait pas à cerner le poussait à courir plus vite, à faire plus de graffs, et surtout à faire beaucoup plus attention à tout ce qui l’entourait. Il n’aurait su qualifier cette journée autrement qu’apocalyptique.
    Au milieu du chaos qui l’entourait, il se sentait à part. Il courait, vite, sans réfléchir, mais avait l’impression que tout passait au ralenti. Il continua son parcours pendant environ une heure, se rapprochant à chaque seconde un peu plus du centre-ville, du centre de l’émeute. Etrangement dans le brouillard, il eu juste le temps de penser bêtement que cette scène ne différait pas beaucoup de ce qu’on pourrait trouver dans un film américain cliché avant de se heurter violemment à un soldat de Bashar Al Assad. Son sang ne fit qu’un tour : il fit demi-tour aussi vite que possible, abandonnant sa bombe de peinture sur place. Il courut, courut, encore plus vite qu’avant. Il passait par tous les chemins les plus difficiles d’accès, sautant par-dessus les grillages et tournant à droite et à gauche chaque fois que c’était possible. Après ce qui lui sembla des heures, il arriva dans un quartier un peu plus calme et se réfugia sur le toit d’un petit immeuble. Il inspira lentement, et expira. D’ici on pouvait voir le ciel, sombre, couvert de nuages menaçants, comme avant une tempête. Pourquoi ne pas rester là, à attendre simplement que tout se s’apaise et que le calme revienne ? Non, c’aurait été à l’encontre de tous ses principes. Il décida néanmoins de rester là un moment, le temps de trouver une façon de servir ses idées. Près d’une heure plus tard, il n’avait pas avancé. Après tout, il n’y avait peut-être rien à faire. Ou juste descendre de ce toit et être là pour tous ces gens qui n’avaient pas spécialement besoin de lui mais qui avaient simplement besoin d’aide. C’est ce qu’il fit.
    Cette fois-ci son impression était totalement différente. Il marchait lentement, presque serein au cœur du conflit. Tout arrivait vite, ce qui se passait autour de lui était incompréhensible. Mais soudain il les vit. L’armée. Le soldat qu’il avait heurté. Qui tenait sa bombe à la main. Et qui l’avait reconnu.
    Il ne courut pas. La seule chose à faire était de réfléchir, de trouver une solution. Et elle vint à lui comme dans un rêve. Un homme en voiture ralentit, sortit du véhicule et s’en alla laissant le moteur allumé. Le message était clair. Il sauta dans la voiture, accéléra sans faire attention à quoi que ce soit sur sa route, et roula. Les voitures de l’armée le talonnaient. Il lui fallait sortir de la ville, et vite. N’ayant aucune idée d’où aller il prit la première route qu’il vit, ne sachant ni où elle menait ni même si elle menait quelque part. Mais quelle importance ?
    Il avait réussi à prendre un peu d’avance sur les soldats à l’intérieur de la ville, mais leurs voitures étaient beaucoup plus performantes et elles ne tarderaient pas à le rattraper. Il était dans une impasse.
    Amélie Simon

    RépondreSupprimer
  10. Suite


    Un quart d’heure plus tard, la route prenait fin. Il s’arrêta, n’ayant pas d’autre choix, et se retrouva nez à nez avec une falaise. Voilà pourquoi il n’était jamais allé sur cette route. Elle ne menait nulle part. Il ne lui restait plus qu’à attendre les soldats et accepter son sort.
    « Je vais mourir. » pensa-t-il. Effectivement, il allait mourir, mais il se rendit compte que l’idée ne lui posait pas vraiment problème, le problème étant sa façon de mourir.
    Il en était là de sa réflexion lorsque les soldats arrivèrent. Lui attendait à présent patiemment, tandis qu’ils braquaient leurs armes vers lui en lui annonçant deux possibilités : soit il se rendait, soit il mourrait sur le champ.
    C’était un dilemme. Soit se rendre, se faire torturer, accepter la défaite et le fait que son travail n’aura servi à rien soit perdre toute dignité en se faisant fusiller sur place. Il n’y avait aucune bonne solution.
    Alors, les mots d’un grand poète lui revinrent soudain. Il savait à présent ce qu’il avait à faire. Il récupéra sa bombe auprès du soldat, et écrivit à même le sol :
    « Lorsqu’un jour le peuple veut vivre, force est pour le destin de répondre. »
    Il regarda ensuite les soldats, un par un, se retourna vers la falaise et sauta.

    Amélie Simon

    RépondreSupprimer
  11. Aujourd’hui nous sommes le jeudi 24 mars 2011 au Deraa (en Syrie). Mes parents insistent pour aller manifester de nouveau. Ils répètent sans arrêt que c’est important de soutenir son pays même si ce n’est pas facile tous les jours. Les manifestations me font souvent peur car il y a de la fumer partout, des gens qui font le double de moi-même et d’autres qui crient tellement fort que le soir en rentrant chez ma grand-mère j’entends encore des cries sourd qui sonne dans ma tête. Un jour j’ai vu un petit garçon dans les bras de sa maman ce faire tirer dessus par un policier Syrien et je ne sais pas pourquoi j’en ai beaucoup pleuré. Depuis je veux plus que ma mère me prenne dans ces bras, j’ai trop peur qu’on nous tues nous aussi ! A mon âge je ne pense pas que je ne devrais pas voir toute ces choses, j’espère que d’autres enfants s’en tire mieux que moi.
    Ce matin on se lève si tôt que le soleil ne s’est pas encore levée, on doit partir au levée du soleil pour être à temps à la manifestation ! Mes parent et moi on va y retrouvé le meilleur ami à mon papa pour qu’on partage ces affiches.
    On est parti pour une journée de crie dans les oreilles et d’hommes dix fois plus grand que moi, de mes haut d’1m40 je n’y vois pas grand-chose et tant mieux d’ailleurs. En arrivent à cette immense manifestation qui fais 5 kilomètre de long (comme ma dit papa) la foule est très agité, je ne peux pas faire un pas s’en être marché dessus ou encore être poussé ! Maman me demande si je veux qu’elle me porte, mais hors de questions je reste sur le sol. Une femme se dirige vers nous et crie « faite attention ! Les policiers arrivent en renforce !! ». A partir de ce moment j’entends des coups de fusil, maman veut absolument me porté, elle me dit qu’il faut courir, courir le plus vite possible ! J’ai perdu papa de vue, je ne sais plus où il est, maman me dit qu’on n’a pas le temps et qu’il faut courir encore. Un autre petit garçon à côté de moi se fait tirer dessus mais pourtant lui il n’était pas dans les bras de sa maman, alors je décide de vite me faire porter pour échapper aux policier. Quelque instant après on retrouve papa sur une moto pour aller encore plus vite, je ne sais pas où on se dirige mais je sais juste qu’on fuie ces méchants policier. Pourquoi ils ne nous laissent pas manifesté tranquillement ? Il y a une grosse voiture qui nous suit, elle est toute blanche mais pleine de poussière et de sable.

    Garcia Malvina, ( je m'excuse du retard, j'ai eu des problèmes de connexion internet.)

    RépondreSupprimer
  12. L’homme nous crie de s’arrêter et de descendre de la moto, mon papa n’a pas le choix il doit écouter le policier pour éviter d’avoir d’autres problèmes. Le policier le bombarde de questions dont une qui a tout changé dans ma vie « pourquoi faite vous des multiplient manifestations ? », mon père répond qu’il n’eut pas le choix, c’est son destin, il doit aider et aimer son pays comme il est. S’il doit affronter tous le plus grand danger, s’il doit abandonner les choses qu’ils aiment, s’il doit découvrir la mort pour sauver son pays il le fera sans hésiter. Alors le méchant policer sors la plus grosse arme que j’ai jamais vue et dit à mon père « aujourd’hui vous allez aider votre pays, vous allez mourir pour enfin pouvoir arrêter toute ces bêtises car manifesté fais que d’empiré le cas de la Syrie », je sais que mon père y cru pas un seul mot, mais il n’avait pas le choix, il a promis de faire n’importe quoi pour le pays même si il sait que rien ne va s’arranger. Il se retourne vers nous en souriant puis d’un grand geste affectueux il nous dit au revoir… à la seconde qui suit le policier tue mon père sans aucune pitié. Maman est encore avec moi, elle me dit que ça va aller et qu’elle m’aime fort jusqu’au étoile. Un instant après le policier attrape maman par les cheveux et la frappe au visage, puis d’un seul geste il tue aussi ma mère.
    Le policer m’embarque avec lui, seul, il m’emmène à son lieu de travail, le lendemain matin à la télé un journaliste dit « ce vendredi 25 MARS 2011 dans une manifestation se dirigeant vers Deraa. La police syrienne a de nouveau tirée dans la foule à balles réelles d'après un observateur de la ligue des droits de l'homme en Syrie. »
    Garcia Malvina, ( je m'excuse du retard, j'ai eu des problèmes de connexion internet.)

    RépondreSupprimer
  13. J'étais là au milieu de tout ses soldats qui étais tous la pour la même chose que moi, tué . Le 22 mars j'étais appelé pour aller en mission sous l'ordre de mon président. Je prend ma valise et je prend ma route. Je quitte ma femme et mes deux enfants et je leurs dit comme chaque fois que je pars en mission " Vous inquiétez pas pour moi je vais revenir dans 1 mois " . Arrivé je mis mes armes en marches et le matin même ma mission a débuté. Un homme qui marchais dans la rue , j'appuie sur le bouton de la mort et le voila abattu. Plus loin je marché je vit une silhouette qui reflété sur la vitre d'une maison c'était un enfant , oui un enfant . J'eus un instant d'hésitation il était innocent. Je ne peux pas le tué . Un flash de mes enfants m'envahis le cerveau. Puis je repensé aux paroles que mon présidents nous avez dit avant de commencé notre mission " Je vous fait confiance , tué les " . Je reste immobile avec les yeux grands ouvert . Puis finalement je me demandé vraiment ce que j'allais faire. Je me suis approché de l'enfant en pleur et mes doigts se dirigé vers le bouton de la mort oui et j'ai appuyé. Voila que l'enfant tombe raide par terre. Je lui pris tout l'or qu'il avait sur lui en aussi tôt repris mon chemin pour tué encore et encore .

    Voilà c'est comme ça que cette guerre ce passe tous les jours des enfants pauvres et innocents se font tués qui ne comprennent pas se qu'il se passe.
    Chiara cassara

    RépondreSupprimer
  14. Il était là, assis, seul sur ce banc. Le grand parc dans lequel le jeune était installé, avait dut être autrefois élégant, éclatant, agréable mais là non. C'était même tout le contraire, il était misérable, pauvre, on aurait dit qu'il était à l'abandon. Ce jeune homme, assis sur ce banc, avait l'air de pleurer. Ce garçon paraissait négligé, pauvre, mal habillé et vraiment triste. Le parc était plongé dans un énorme silence, on entendait seulement les sanglots de Sabri. Soudain un bruit fendit ce silence: une jeune fille s'approcha de Sabri.
    " - Oh salut Sabri! Dit-elle.
    - Salut... répondit-il en baragouinant.
    - Mais... Qu'est-ce qu'il t'arrive? Ce n'est pas dans tes habitudes de pleurer!
    - Oh, rien, rien du tout, marmonna-t-il.
    - Sabri, on ne me la fait pas à moi! Tu ne peux pas pleurer pour rien tout de même!
    - Mais laisse tomber Sahra.
    - Sabri... On se connait depuis la maternelle, je te considère comme mon frère donc tu pourrais me le dire et je pourrais peut être t'aider ou te consoler. Parce que te voir pleurer comme ça, sans pouvoir rien faire, je ne peux pas.
    - De toute façon tu ne pourra rien changer, répondit-il en versant de grosses larmes.
    - Certes, mais je pourrais peu être te donner des conseils, te consoler, ou qui sait; t'aider.
    - Bon d'accord, mais tu me promets de le répéter à personne.
    - Promis.
    - Bon alors, mon père est à la guerre et ce matin j'ai appris qu'il était dans un état grave, il acheva sa phrase en éclatant en sanglots.
    - Oh Sabri... Je suis vraiment désolée, dit-elle avec énormément de compation. Mais il est où?
    - J'en sais strictement rien du tout, c'est bien ça le pire! "
    Sahra prit Sabri dans ses bras et le serra très fort tels de jeunes tourtereaux. Ils discutèrent au sujet du père de Sabri. Ils se demandèrent longtemps où ils pourraient le trouver. Puis Sahra eu une idée:
    " - Demain, on aura cas allé à la mairie et on cherchera des informations. Mais ne t'inquiètes pas Sabri ton père est un battant, je suis sur qu'il s'en remettra! "
    Le jeune homme répondit d'un hochement de tête sans grande conviction. Sahra s'en contenta et ils décidèrent de partir. En partant du parc ils virent un arbre où une famille d'écureuil logeait. L'instant était tellement rare et magique qu'ils décidèrent de rester un peu plus longtemps pour les regarder. Cette famille d'écureuil au complet, belle, heureuse, émouvante. Quand tout à coup une bombe tomba sur leur tête. Voilà le fruit de la guerre: détruire des vies, des familles. Détruire la vie.

    Morgane Chanut, 3ème4.

    RépondreSupprimer
  15. Aujourd'hui comme chaques jours depuis quelques mois, tout la famille se lèvent tôt pour aller travailler. Mon mari enfile son uniforme de soldat puis part à l'aube pour ne revenir que très tard dans la soirée, souvent lorsqu'on est couchés. Ma fille, Ilona, avec ses longs cheveux brun et ses yeux noisettes est maintenant agée de 16 ans, passe ces journées dans les bars avec la compagnie des hommes. Très souvent des soldats. Je n 'aime point cette situation mais je ne rein y faire. Pendant ce temps, je restte ici dans notre petite maison, inquiète, à attendre bien gentillemment que mon époux et ma fille rentrent à la maison.
    Dehors chaque minutes est meurtrière d'une centaines de personnes. Nous sommes loin d'être en sécurité nous aussi mais tant que mon mari sera un soldat, la vie à une chance de retrouver un court normal. Le regard des révolutionnaires sur nous est difficile à supporter parfois que je voudrai tout abandonné mais je sais que plus tard ils comprendront.Ce soir, mon mari rentre avec un léger sourire au coin des lèvres et dans ses yeux une lueur d'espoir. Je comprend tout de suite ce qu'il signifie : cette geurre ravageuse est sur le point de s'aboutir. Puis, comme souvent il se dirige dans la chambre d'Ilona pour se raconter leurs journées. Le soleil se lève à l'horizon, mon mari est déjà parti depuis lomgtemps quand à ma fille, elle reste à mes côtés aujourd'hui. Midi, nous entendons les premiers coups de feux sur l'ambassade, ma peur est si immense que je ne peux rester debout. Je m'assoie dans le fauteil du salon et fixe la porte d'entrée. 23 Heures, toujours ces coups de feux et ces cris qu'on entend de l'autre côté de la porte. Puis 2 Heures du matin, un silence lourd s'installe. Les larmes commencent à inonder mon visage, mon coeur s'accélère et mes mains se cripent. Je sens la peur envahir à son tou ma fille assise à côté de moi. Ce n'est pourtant pas son genre, elle est si courageuse et forte, s'est en parti grâce à elle si une lueur d'espoir est apparu. Puis! Quelqu'un est devant la porte je le sens, je le sais. La porte s'ouvre, derrière se trouve mon mari couvert de sang sur le visage mais en un seul morceau. Il s'exclame :
    _ Bachar al-Assad est mort ... On a gagné ! Vive la révolution !
    ET nous nous courons vers lui et le prennons dans nos bras.

    Lucie Cuer 3ème4

    RépondreSupprimer
  16. J'etais dans la rue en train de me battre contre les soldats de Kadhafi.On se fesait fusiller de partout beaucoups de resistant ont perdu la vie dans ce grand affrontement.Ils étaient trop nombreux , ils fallaient fuir.Mais a ce moment là,je vis un pauvre soldat de Kadhafi en sang.Je réflechis un moment avant de l'aider.
    Nous rentrions chez moi pour le soigner.Ma femme et moi nous le soignions.Deux jours plus tard il était près pour retouner au combat.Je m'avança devant et lui dit:
    -tu veux continuais a combattre contre nous ou avec nous.
    -comme tu m'as aidé et sauver la vie je vais vous aider a combattre contre Kadhafi.Nous retournons au combat pendant des heures et des heures.Mais le soldat que j'avais sauver est mort d'une balle dans la tête.Après des mois et des mois de combat et d'archenement Kadhafi mouru.
    Gabin serre 3°3

    RépondreSupprimer
  17. Un jour presque comme les autres


    Aujourd’hui est un jour comme les autres. Aujourd’hui, comme tous les matins depuis deux ans je vais manifester ; mais d’abord il faut que je me prépare et trouve d’autres manifestants pour m’accompagner. Quelques appels… En route!
    Un quart d’heure plus tard me voilà dans la rue entouré de mes fidèles amis.
    Nous partons rejoindre un autre groupe et manifester contre Bachar el Assad.
    Nous arrivons sur une place où une foule dense s’est formée. Nous quittons tous la place et marchons dans les rues pendant je ne sais combien de temps encore. Je trouve cette marche un peu longue aujourd’hui mais je me dis que je dois bien ça aux personnes qui sont mortes par la faute de ce dictateur. Donc je continue à marcher. Tout à coup des coups de feu retentissent au loin. Cela ne me surprend même plus. Ce n’est pas la première fois que l’armée tire dans la foule. Plus déterminés que jamais nous continuons d’avancer. D’autres coups de feu se font entendre, plus proche… Brusquement des hommes se mettent à crier « partez vite ». Je m’enfuie je ne sais où, dans une ruelle que je ne connais pas du tout. Je cours le plus vite possible. Ma course folle se termine devant mur dans une ruelle que je n’avais encore jamais empruntée. Il s’agit d un mur épais, bâtit avec soin. Le haut du mur est souligné d’un liserait qui brille comme de l’or. Je longe le mur. Un trou du au retrait d’une brique attire mon attention. Je plonge mon œil à l’intérieur, je ne vois rien. Je parviens à dégager plusieurs briques. Le trou est de plus en plus grand. Maintenant je vois ce qui semble être une galerie. Je parviens à extraire suffisamment de briques pour me faufiler à l’intérieur. Curieux, j’avance sans savoir où cela mène. Je marche encore des centaines de mètres. Maintenant la galerie fait place à ce qui semble être un couloir. Une tapisserie épaisse et dorée habille les murs. Au bout du couloir une drôle de trappe apparait. Je me hisse et ouvre délicatement la trappe. J’arrive dans une grande pièce. Il s’agit visiblement d’une bibliothèque où sont alignées de grandes et belles étagères en bois et or. Tout à coup j’entends des pas cadencés. La porte de la bibliothèque n’est pas fermée. Rapidement je comprends qu’il s’agit d’un garde. Je décide de le suivre discrètement. Il traverse un deuxième couloir. Au milieu de celui-ci le garde s’arrête. Devant lui se trouve une porte plus épaisse que les autres. Elle est ornée de motifs dorés. Au bout de deux minutes environ le garde reprend sa marche. Je reste là à contempler le travail réalisé sur cette porte. A présent je n’ai qu’un envie, savoir ce qu’elle cache. J’entreprends d’introduire dans la serrure mon couteau qui ne me quitte jamais. Je sens que la serrure cède doucement sous mes doigts. Il ne me reste plus qu’à baisser délicatement la poignée. Quelques secondes plus tard je suis devant un homme allongé dans un lit immense. Il dort. Je connais cet homme. Quand l’ai-je croisé, où ? C’est avec effroi que je me souviens… Il s’agit de Bachar el Assad, le tyran ! Il me suffit d’une seconde pour brandir mon couteau et le lui planter en plein cœur. Je m’enfuis en dérobant au passage un stylo sur le bureau. Ce stylo qui me permet aujourd’hui d’écrire mes aventures. Je sais qu’on ne doit pas être fier d’avoir commis un crime. Pourtant moi je le suis. Fier d’avoir vengés tous ces frères morts pour rien .Aucune justice des hommes n’aurait réparé le massacre dont notre peuple à fait l’objet.




    Antoine Vivier 3°3

    RépondreSupprimer
  18. Au milieu de cette ville bombarder, une petite fille courrait en pleurant.Elle vient de voir ces parents se faire abattre de sang froid devant ses yeux.Elle a réussi a s'enfuir mais des soldats la poursuive. Elle court, mais pour aller où? Dans cette ville il n y a pas d'endroit assez en sécurité pour qu'elle puisse se protégé. Et-elle, elle aussi, condamné a mourir? Elle continue à courir dans cette villes qui ne s'esse de se faire bombarder, elles passe à cotés de corps d'hommes, de femmes et d'enfants. Au bout de quelques heures elle se trouva dans une impasse nez à nez avec un soldat. A ce moment là elle se dit que son heure avait sonné. Mais le soldat devant l’innocence de cette fillette de ne pas l'abattre alors il jeta son arme et lui dit:
    -Va t'en !
    -Mais pour aller où, il n'y a pas d'endroit au je puisse me cacher pour être en sécurité, répondit la petite fille.
    Le soldat pris la petite fille et il l'amena avec lui pour la mettre en sécurité.

    LARDENOIS Lucile 3°3

    RépondreSupprimer
  19. Ce matin, papa part une nouvelle fois manifester. Mais cette fois ci, je l’accompagnerai, à seulement 15 ans je pensais que je devais y aller. Ma mère disait souvent que c’était des histoires de grands, y aller ne t’avancera à rien, juste à risquer ta vie. Elle disait même que ma présence serait inutile. Je me persuadais du contraire. Je venais d’avoir l’accord de mon père pour pouvoir enfin y assister. Arrivés devant la grande place, c’est devant des centaines de corps accumulés sur le sol et des bâtiments en feu que je me trouvais. Ma mère avait raison, du sang coulait sur la plupart des personnes, beaucoup de blessés. Seul quelques uns résiste, je ne comprenais pas comment mon père avait fait pour assister à temps de manifestation sans être blessé. Jamais je n’aurai pensé qu’une manifestation pouvait prendre une tournure pareille. Devant moi ce trouvaient des manifestants, une foule face aux soldats de l’armée qui n’hésitaient pas à ouvrir le feu sur nous. Je crois que le plus insupportables lors d’une manifestation, c’était le bruit des bombes qui explosaient, celui des fusils qui ne cessaient de retentir et les hurlements des blessés. Mon père avait disparut dans la foule, en me disant que maintenant je pouvais me débrouiller seul. Je me mis à l’ écart, essayant de me cacher. Quelques minutes passèrent, un homme d’un certain âge vint me voir et me dit :
    « -Quel âge as-tu ?
    -J’ai 15 ans Monsieur.
    -Que fais tu ici, a 15 ans tu n’as pas autre chose à faire ? Ce n’est pas un lieu pou toi !
    -Je suis venu avec mon père.
    -Je ne le vois pas, ou est-il ?
    -Je ne sais pas il m’a dit que je devais me débrouillais seul, monsieur puis-je vous posez une question s’il vous plait ?
    -Bien sure, je t’écoute.
    -Mon père participe à toutes les manifestations depuis presque un ans et jamais il n’est rentré avec une seule petite égratignure. Pensez vous que c’est normal ?
    -Ton père a dût avoir beaucoup de chance dans ce cas là, je connais peux d’hommes qui ne sont pas blessés ou même morts…
    -Ce n’est donc pas possible. »
    L’homme me dit au revoir d’un geste de la main et repartit dans la foule. Je me retrouvais donc de nouveau seul. Les coups de feu qui s’étaient un peu arrêtés repartirent de plus belle. Je fus bousculé de tout les sens, et fini par arriver devant un soldat. Mes mains étaient devenues toute moite, je ne contrôlais plus mes émotions, j’avais peur, très peur. Après quelques secondes passaient les yeux fermés, je les ouvris et découvrit en face de moi le soldat qui n’avait toujours pas tiré. Le regardant un court instant, je découvris le visage de mon père derrière son casque. Ma discussion avec le vieil homme me revint à l’idée, il avait donc raison, ce n’était pas possible qu’il soit indemne après temps de manifestations.

    Océane CHAMP 3°4

    RépondreSupprimer
  20. La Gloire ou La Mort ?
    Un homme en uniforme de soldat me réveille… je suis dans un camion…je me demande comment j’ai pu m’assoupir ici. Puis je me mets à réfléchir, comment étais je arriver là ? Tout me revint alors d’un coup. Le mois dernier quand tout avais commencé… Quand le général m’a questionné…
    Je faisais la queue pour m’enrôler dans l’armée. Quand vint mon tour, le général me demanda :
    - Comment t’appelles-tu ?
    - Je m’appelle Kader Ben Yakima.
    - Pourquoi est tu ici ?
    - Car ma famille a besoin d’argent.
    - D’accord, tu es engagé.
    Il m’a ensuite dit que j’allais en baver en rigolant.
    Pendant les trois premières semaines il ne s’est rien passé de spécial. Mais un homme est arrivé à la caserne. Il était habillé bizarrement, une chemise sous sa parka militaire montrant un grade que je n’avais jusque à présent pas vu. Il est venu pour parler au général, dirent certain, c’est Bachar el-Assad. L’homme, après s’être arrangé avec le général, vint vers nous et nous dit :
    - Messieurs l’heure de briller est venu ! certains d’entre vous le savent déjà, le peuple se révolte. Votre mission est simple, vous devrez tirer sur les manifestants rebelles.
    Des murmures s’élevèrent du régiment.
    Deux jours plus tard me voilà à Deraa devant les manifestants. Mon fusil mitrailleur à la main. Je visais la foule. Mais aucune balle ne sortit de mon arme quand le général donna l’ordre de faire feu. Tout à coup, une matraque s’abattit sur mon crane.
    Une balle traversa la tête du soldat qui venait de me réveiller. Une bande de rebelles prenez le camion d’assaut et me sauvèrent alors d’une mort certaine.
    Baptiste ROMET 3°4

    RépondreSupprimer
  21. Cela fait déjà un an que la guerre fait rage en Syrie,mon pays,dévasté et en proie au chaos constant;tous ces morts,tout ce sang,toutes ces familles détruites pour que nous,le peuple ou les rebelles comme on nous appellent souvent obtenions notre liberté,notre indépendance.Il y a 8 mois ma femme et mes enfants sont morts lors d'une fusillade organisé par Bachar Al Assad.Les soldats n'ont eu aucune pitié pour eux ni pour les autres femmes,enfants et personnes agées qui essayaient de fuir le pays à leurs cotés,depuis ce jour je me suis juré que Bachar Al Assad devrais payer pour tous ces crimes.Depuis ce jour je me suis fait une place dans l'armée rebelle,ils m'ont tous accordés leurs confiance assez rapidement et maintenant ils me considèrent comme leurs frères mais la vie et de plus en plus dur à leurs cotés.Les soldats monopolisent tous les vivres et nous devons subvenir avec le peu que l'on trouve et que l'on arrive à récupérer lors de leurs livraisons mais le pire dans tous ça c'est que l'armée bloque l'accès à la ville interdisant ainsi tout accèes aux actions humanitaires envoyés par l'ONU pour sauver les personnes gravement blessés qui se trouvent ici.Le 11 janvier 2012 Bachar Al Assad a accepté de faire entrer les actions humanitaires dans la ville et j'ai vue en ça un moyen de faire diversion qui pourrait m'etre utile pour appliquer mon plan:tuer Bachar Al Assad.Pendant que les soldats étaient en train de surveiller les personnes qui se faisaient soigner pour éviter toutes émeutes ou tentatives de fuites des rebelles,je formais un petit groupe composé d'amis dont j'avais extrèmement confiance et nous sommes partis en nous enfuyant par les égouts qui mènent en dehors du la ville non loin du palais de Bachar Al Assad.A la nuit tombée nous sommes sortis des égouts et nous sommes partis en direction du palais en prenant soin de ne faire aucun bruit pour éviter d'alerter les gardes.Nous sommes rentrés par l'arrière du palais,un garde surveillais la porte arrière un de mes hommes expert en assassinat furtif lui trancha la gorge évitant ainsi qu'il alerte les autres gardes.Nous sommes rentrés par la porte qui mène à la réserve puis nous sommes partis en direction de la grande salle,cette étape était la plus compliquée du plan car cette salle était gardée par une quinzaine de gardes mais c'était le seul passage qui menait au bureau de Bachar Al Assad.En entrant dans la salle j'étais effrayé;tous les gardes nous attendais,leurs fusils braqués dans notre direction.Un de mes hommes c'est avancé vers eux soudain j'ai compris,il nous avait trahis.J'ai couru en direction du bureau pendant que mes hommes me couvraient.Ils sont tous morts ce jour là.J'entendais les balles sifflaient derrière moi jusqu'à ce que j'entre dans son bureau.Il m'attendait,calme,affrontant sa mort avec courage mais je ne devais pas perdre de vue mon objectif,je me suis jeté sur mon revolver et avant meme qu'il ne puisse dégainer le sien,son corps gisait sur le sol,ma balle avait atteint sa cible et son sang coulait a flot dans la pièce.Les soldats sont rentrés en ont déposés leurs armes au sol,ils n'étaient plus sous les ordres de personnes désormais,la guerre est enfin terminée et aujourd'hui j'écris ce livre pour que les générations futures se souviennent de toutes ces personnes mortes pour la liberté de notre belle Syrie.
    VANNESTE Clément 3°4

    RépondreSupprimer
  22. Première mission sous les ordres de bachar El-Assad espionner le peuple et emmener toutes personnes susceptibles de menacer le gouvernement. Six heures du matin, ma division part pour la ville d’Alep. Arrivé là-bas, un groupe d’opposants nous barre la route, mon général, le général Skander Lokiin appela le gouvernement pour demander conseil. Une heure plus tard nous recevons l’ordre de tuer les opposants, Skander Lokiin ne réfléchit pas et ordonna aux tanks de lancer les rockets sur les résistants. Pourquoi tuer des innocents ? Pourquoi tuer son propre peuple? Le but n’est-il pas de le protéger ? Après ce carnage tout le monde rentra au QG. La télé était allumée : « Aujourd’hui les habitants d’Alep ont attaqué des militaires qui ne faisaient que surveiller le secteur. ». C’est alors que je compris que je n’étais pas à ma place, moi qui voulais protéger le peuple je le détruisais à petit feu. Aussitôt je partais voir mon frère chez lui. Arrivé à sa maison il n’y avait personne, juste un mot : « Les hommes de Bachar El-Assad sont ici, à l’heure ou tu liras ce message je ne serais peut-être plus de ce monde. ». Je fis le tour du pâté de maisons pour en apprendre d’avantage sur la situation. J’étais donc un militaire déserteur qui cherche son frère dans le gouvernement syrien. Je me mis en route pour Damas avec deux de mes amis déserteurs dans le but de retrouver notre famille et de détruire le gouvernement. Après quelques rafales de mitraillettes nous parvinrent à percer un trou dans la prison. C’est alors que la mission commença Parker et Sholk surveillaient la zone quand à moi je cherchais désespérément mon frère. Au bout d’une heure le miracle apparut mon frère était dans la cellule 206.182 plein de sang, avec une balle dans le bras. Nous avons fait le plus dur maintenant il y a une chose à faire, partir et vite ! Le groupe fonçait vers la sortie quand tout à coup Mr. El-Assad en personne nous rejoins. Une première balle tiré par le général Skander dans la tête du pauvre Parker, je réagis et lançais un couteau en plein cœur du général Skander. Sholk et El-Assad n’étaient plus là. Une fois dehors je vis un hélicoptère dans le ciel c’était Mr. El-Assad et ce fumier de Sholk qui nous regardaient en rigolant. De retour en ville la résistance nous remercia pour tous nos efforts.
    ROUSSON Melvyn 3*3

    RépondreSupprimer
  23. Je suis résistant, c’est pas facile tous les jours, les manifestations quotidiennes avec, heureusement, d’autres résistants. Nous sommes très solidaires, ce qui est nécessaire, et c’est cela qui nous donne de la force ainsi que du courage !
    L’armée est là, à chaque coin de rues, la peur nous envahie à chaque instant … Et tous ces morts, étendues, partout … C’est épouvantable et sa me donne envie de vomir, mais c’est ce qui amplifie notre rage à nous les résistants.
    Ce président, El Hassad, ce dictateur, je suis contre lui, contre son armée, il n’aura pas mon soutien ! Je me battrai, jusqu’au bout, jusqu’à mourir … Lors de la 2ème guerre mondiale en France, combien de Juifs ne sont pas morts, grâce à la Resistance … Si ils ne s’étaient pas rebellés, combien d’innocents seraient morts, tout simplement parce qu’ils étaient Juifs !
    Mon combat est difficile, dans les soldats d’El Hassad, il y-a des jeunes qui sont conditionnés à tuer et parfois, l’envie de leur serrer la main me frôle l’esprit car j’aime le côté humain, mais c’est impossible d’oublier que la guerre est là
    Et j’ai choisi mon camp.
    Qui est El Hassad ? Est-il un homme ?
    Si un jour il se retrouve en face de moi, je n’hésiterai pas à faire usage de mon arme pour mettre fin à sa vie.

    GENTHON Rémy 3ème3

    RépondreSupprimer
  24. Je m’appelle Asma. Mais mon nom vous apportera peu.
    Je suis une de ces femmes qui n’ont pas la liberté de parole, celle qui doivent se taire pour plaire.
    Mais aujourd’hui, la révolution est en marche et même si je ne peux descendre dans la rue je suis avec le peuple. Pour vous raconter mon histoire, je doit vous raconter la leur.
    Par exemple, Cyrine, une jeune lycéenne de 18 ans. Elle militait pour la démocratie avec ses amis dans les rues de Homs.
    Lors de notre première rencontre elle m’expliqua la dureté des combats, les bombardements qui ne cessent d’augmenter et dernièrement les tirs a l’arme blanche. Elle parlait de cela avec les larmes aux yeux. Et lorsque je lui demandais pourquoi ne cessait t’elle pas de combattre si cela était tellement dur et elle me répondit d’un ton calme et posé : « Je préfère mourir sous les balles et sous les bombes plutôt que de laisser crever mon pays, je veux me battre pour mon petit frère de 9 ans, pour que lui ai une enfance meilleure que moi et je cherche par ailleurs à l’emmener loin d’ici durant les combats ».
    Cyrine avait perdu sa mère étant plus jeune, les médecins n’étaient pas arrivés à l’aider. Son père quand à lui est mort en héros, sous les balles de l’armée Syrienne quelques mois auparavant.
    Ce discours m’ému au larmes, je pris alors la décision d’aider toutes ces personnes qui voulait combattre et celle qui ne le souhaitaient pas car cette guerre touche toute la population.
    J’aidais donc Cyrine en lui fournissant des armes, de la nourriture et des médicaments pour toute les personnes se trouvant à Homs. Elle venait alors me voir en cachette tous les mercredis après midi pour venir récupérer ses trésors comme elle aimait dire, elle les mettaient dans son sac puis nous bavardions et elle me faisait un compte rendu détaillé des affrontements à Homs.
    Mais un mercredi, Cyrine ne venu pas.
    Je pris peur, je me demandais ce qui avait pu lui arriver !
    Était t’elle tomber sous les balles ?
    Avait t’elle été capturée par l’armée ? [...]

    RépondreSupprimer
  25. Suite :
    Les heures passèrent et aucune nouvelle de Cyrine. La nuit je dormis très peu et au matin , mes draps étaient trempé de larmes…
    Et puis, la porte de ma chambre s’ouvra et dans les alentours de midi une jeune fille brune aux cheveux courts portant un jean et un t-shirt blanc couvert de sang s’avança vers moi. Elle n’était pas seule car dans ses bras un petit garçon brun était blessé au bras.
    «- Cyrine ! M’écriai-je. Que ce passe t’il ? Qui est-ce garçon ? Comment va tu ? 
    - Je vais bien, mais mon frère lui est dans un état catastrophique ! Il m’a suivi dans les affrontements et a été touché par une explosion qui visait des journalistes français.. Je m’en veut de ne pas avoir été plus attentive et de ne pas avoir vu sa présence, aidez moi s’il vous plait, il faut que je l’emmène à l’hôpital !
    - Ne t’inquiète pas, je vais t’aider, mais les hôpitaux ici sont tous complets. Je vais t’emmener à Tell Kalakh c’est à 50 km d’ici. Il nous faudra un peu de temps pour y aller mais au moins l’hôpital pourra mieux s’occuper de ton frère. »
    Et nous partîmes donc pour Tell Kalakh. Nous arrivâmes à l’hôpital dans les alentours de 3 heures à cause des nombreux barrages autours de Homs..
    Les médecins prirent directement soin du petit frère de Cyrine et lui évitèrent l’amputation. D’ici un mois ou deux, il sera rétablit et n’aura plus rien à craindre.
    Mais d’ici là, Cyrine et son frère ne devaient pas rester en Syrie car ses amis ont étés capturées par l’armée et ils accusent Cyrine d’être la chef de la bande et elle est donc recherchée par le pays.
    Il fallait donc qu’il partent de ce foutu pays.
    J’avais encore des amis à Londres qui voulaient bien l’accueillir elle et son frère.
    Je vînt les récupérer 2 jours plus tard à l’hôpital et les emmenaient à l’aéroport le plus proche et je leur fournis ensuite un faux passeport et mes amis se chargeront de leur visa une fois là-bas.
    Cyrine n’avait pas envie de quitter son pays, mais elle devait le faire pour sa sécurité et celle de son frère.
    Avant de rentrer dans l’avion elle m’adressa un sourire tendre et généreux et les larmes aux yeux, m’offrit la plus belle des récompense.
    « Merci pour tout Madame Al- Assad. »

    Trichet Clara 3°3

    RépondreSupprimer
  26. 3 heures du matin, je suis réveillé par une bombe, je me levai donc, remis mon jean qui n’a pas été lavé depuis deux semaines pour éviter de gaspiller l’eau. Je mangeai une tranche de pain sec. Quand soudain, un grand bruit se produit. C’était l’immeuble du quartier qui venait de s’écouler sous les bombes. Je sortis en courant et pris ma mitraillette, quand tout à coup, je vis des militaires du tyran arriver dans la rue. Je criai à ma famille de fuir et je m’emparai de ma mitraillette et tirai sur l’armée. Les autres rebels se joignirent à moi. Au bout d’une heure, la moitié des maisons étaient détruites. Le soleil venait à peine de se lever que déjà le sol était couvert de sang. Nous avions détruit la moitié des troupes adverses mais malheureusement cinq personnes de notre groupe étaient déjà tombées. Par chance, l’armée recula et partit. Je me demandai combien de fois encore pourrions-nous résister aux assauts incessants de l’armée. Nous savions très bien que ce n’est pas encore finit. Nous perdions peu à peu l’espoir d’une victoire mais pour protéger nos familles, nous étions prêts à tout. Nous amenions les blessés chez le médecin qui n’était pas très loin de là. Le problème arriva avec nos morts car il nous fallait trouver leur famille pour leur annoncer la mauvaise nouvelle et les voir tomber en larmes en l’apprenant. Par chance, aujourd’hui, seul cinq des nôtres étaient décédés. Je réussis à ne pas avoir à annoncer ça mais je dus aller fouiller les dépouilles des soldats ennemies pour récupérer des armes ainsi que des munitions. L’un deux n’avait que 18ans et n’avait pas pût connaitre plus la vie car la sienne était déjà partie à cause de cette guerre. Nous entassâmes les corps et nous les brulâmes. Le problème est toujours l’odeur des corps en train de bruler. Un groupe de rebels arriva d’un côté de la rue et nous dit qu’il leur fallait une quinzaine d’homme pour faire un raid sur le terrain ennemi. Je pris donc la décision de partir avec eux. Nous partîmes vers la grande place. J’entendais des coups de feu et des tirs de tanks. Quand nous arrivâmes sur la place, nous nous dispersâmes et nous tirâmes sur les troupes du tyran. De nombreux hommes étaient morts, nous nous servîmes donc de leur corps comme une protection. L’armée elle aussi avait de nombreuses pertes. J’eus vite plus de munitions je dus donc fouiller les corps sans vie entassés un peu partout dans la rue. Je me fis un stock puis je me remis à tirer. Je réussis à trois soldats en pleine tête, un homme derrière moi utilisait un bazooka et détruisit un tank. Une grosse explosion se produisit et les troupes prêt du tank s’envolèrent sous l’explosion pour atterrir plus loin, mais deux autres tanks arrivèrent et se mirent à tirer. Une dizaine de rebels moururent en un coup. La peur s’empara de moi mais un homme cria d’avancer. Nous sautâmes par-dessus les cadavres. De nombres hommes se firent tuer en plein saut. Je me mis à ramper entre les cadavres. Des grenades furent lancées par l’armée ce qui décima encor plus nos rangs. Je me pris une balle dans l’épaule gauche. Je me mis à hurler de douleur. Un homme me frappa et me dit de me taire. Nous étions plus qu’à cinq mètre de l’armée. Nous nous levâmes tous ensemble et nous courûmes vers l’armée en tirant. Nous tuâmes plus des trois quart mais une autre troupe arriva. Je me pris deux balles dans la jambe droite puis une autre dans l’autre jambe. Je m’écroulai sur le sol. Je saignais tellement que je me vidais de mon sang. J’ai peur, je crois que je vais mourir dans peu de temps.

    JOUBERT Valentin 3°4

    RépondreSupprimer
  27. Dans mon pays, nous vivons sous une dictature. Le président Bachar Al-Assad envoie son armée en représailles aux Syriens qui sont en désaccord avec ses idées.
    Je suis un résistant à cette dictature, et je participe à des manifestations avec mon peuple pour protester, car nous avons voté à plus de 90% pour la nouvelle constitution en Février, et bien évidemment, le tyran n’en n’a pas tenu compte. Il tient à son pouvoir unique, mais notre peuple en a assez de la limitation de la liberté et de la censure. J’agis comme le porte-parole de mon peuple, et je lutte pour la démocratie et la liberté. Comme tous les Vendredi, je vais prier à la mosquée de Damas, capitale de la Syrie. Partout autour de moi, je peux observer des hommes, des femmes, des enfants qui se dirigent vers la mosquée, pour aller prier également, et essayer de trouver la force de continuer à lutter dans la religion. De retour de ma prière, dans une petite ruelle sombre, j’aperçus une silhouette. J’avançais prudemment pour mieux la distinguer, lorsque que je compris que c’était un soldat de Bachar Al-Assad. Je courus me cacher le plus rapidement possible, derrière une maison. Malheureusement pour moi, il m’avait vu. Il se dressa devant moi, alors que j’étais recroquevillé sur moi-même. Il lisait la peur dans mes yeux comme je lisais la pitié dans les siens. Soudain, il me dit :
    « - Je sais que tu es un résistant.
    - Mon frère, je veux simplement vivre en paix dans notre pays, je n’ai rien contre toi, nous avons à peu près le même âge et nous avons tous deux des proches qui nous aiment. »
    A partir du moment où j’eus évoqué la famille, il se troubla et baissa légèrement son arme. Il avait ma vie entre ses mains, je parlais alors assez rapidement avec mon cœur et annonçais que s’il me tuait, je mourrais en résistant jusqu’au bout pour mon peuple, en respectant mes idées. Il attendit quelques secondes, comprit que j’avais terminé mon discours, puis se détourna de moi et s’en alla. Je partis aussi vite que je le pouvais, avant qu’il ne change d’avis et revienne. A partir de ce moment, j’ai compris qu’il ne fallait pas se dire : résistant et ne rien faire, mais qu’il fallait le prouver par des actions, et c’est ce que je compte faire à l’avenir, jusqu’à ce que mon pays et mon peuple retrouvent la paix qu’ils méritent.

    MILET Maxime, 3°3

    RépondreSupprimer
  28. Je m’appelle Eric, j’ai 10 ans et je vis seul avec mon père depuis que ma mère est morte il y a maintenant 6 ans. Le 15 mars 2011, mon père me dit :
    - Ecoutes, minot je vais aller manifester pour une Syrie sans tyrannie. Je ne sais pas quand je reviendrai et je ne sais pas non plus si je reviendrai mais notre pays va mal. Je suis prêt à risquer ma vie pour ce pays. Tu vivras chez Madame Huguette pendant un certain temps, tu seras en sécurité là-bas.
    Je pleurai, mon père était ce que j’avais de plus cher au monde. J’ai déjà perdu ma mère je ne veux pas être orphelin. Je dis à mon père :
    - Non, papa ne pars pas j’ai besoin de toi
    - S’il te plaît, Eric ne te mêle pas des affaires de grandes personnes, plus tard tu comprendras.
    Et puis ne t’inquiètes pas, Madame Huguette s’occupera très bien de toi, tu verras. Madame Huguette était une personne assez âgée, j’étais déjà aller très souvent chez elle. Sa maison sent mauvais et chez elle je m’ennuis beaucoup car cette dame passe sa journée à tricoter et à elle des livres totalement inintéressants. Quand je lui demande de jouer avec moi, elle refuse et je dois toujours manger ses légumes. J’essayai de faire comprendre tout sa à mon père mais il ne voulait rien entendre, il était décidé. Mon père m’emmena chez cette dame, il m’embrassa le front puis s’en allai. Madame Huguette me demandai des nouvelles, je lui répondit de manière brève, elle voyait très bien que j’étais triste.
    Elle essaya de ma rassurer :
    - Ne t’inquiètes pas Eric, ton père s’en sortira
    - Mais les gens sont d’une telle cruauté…
    - Ton père le sait, il fera très attention à lui
    - Mais si jamais il ne rentre pas que vais-je devenir ?
    - Il rentrera c’est promis !
    C’était gentil que Madame Huguette veuille me rassurer mais j’étais toujours aussi triste et inquiet pour mon père. Le heures passaient, les jours passaient et je n’avais toujours aucun signe de vie de mon père.
    Les informations n’était pas très rassurantes : des gens arrêtés, torturés, tués. Et si mon père en faisait parti, et si je ne reverrai plus jamais son visage. Tous les jours, notre pays faisait la une de tout les grand journaux, tous les jours il y avait de plus en plus de mort. Leur nom était écrit dans le journal, celui de mon père ne figurait dans aucun des journaux. Je fus rassuré mais je me dis qu’un jour en regardant le journal que Madame Huguette achète tous les jours, parmi la liste des résistants morts pour le pays, je verrai peut-être le nom de mon père.
    Au bout de 10 jours d’absence, mon père me rendit visite chez Madame Huguette, il saignait, son nez était cassé, il lui manquait une oreille mais il était vivant, il m’a dit qu’il reviendrai dans 3 jours.
    Ces 3 jours furent une éternité pour moi, je comptait chaque jour, chaque heure, chaque minute.
    Au bout de 3 jours mon père ne revint pas, puis au bout de 4 jours non plus. Je voyais que même Madame Huguette était inquiète. Je décidai d’aller voir mon père, partir à sa rencontre, mais partir où ?
    Je cherchai désespérément mon père, en vain. Puis après 1 heure 30 de galère, ce que je vis me tétanisa jusqu’au plus profond de moi. Je vis mon père, du moins son corps; étalé par terre. Un corps sans âme, un corps sans vie.

    NEYROUD Tanguy 3°4

    RépondreSupprimer
  29. Je m'appelle Jérome j'ai 25 ans , je suis un soldats qui en ce moment se trouve en Syrie pour faire la révolte de Syrie . Nous etions plusieurs soldats , dans cette révolte il y avait des personnes agés , des papas , des mamans et même des nouveaux nés . La première magnifestation a commencé par un appel sur facebook demandant un changement dans la politique du pays et l'arrêt des tribunaux d'exeption . Plusieurs magnifestants sont tués à balles pour faire cesser les magnifestants . Face aux menaces policières les magnifestant mettent le feu au palais de justice . Le mouvement s'etant sur plusieurs villes de Syrie la police intervient brutalement pour disperser les magnifestants . La police Syrienne a tué 100 personnes alors moi et mes camarade intervenons . Les magnifestants nous ont montré qu'il ne cèderai pas alors nous les soldats et la police reprimons violement les magnifestants . Moi et mes camarades nous tirons sur tout le monde pour que certaines personnes arrêtent le degat qu'il sont entrain de causé . Mes camarades viennent me voir et me dise :
    Il faut que tu tire sur tout le monde sans réfléchir , ce n'est pas un jeu mais il faut le faire .
    Je ne repondis pas et partis faire ce qu'il m'avait demande .
    Je tirais sur tout le monde , mais ce moment que je redouté est arrivé .. En face de moi et jeune maman avec son enfant me regardèrent d'un regard si doux que j'ai pris quelques minutes de réflexion pour me demande si y fallais que je tire ou les laissé partir . Cinq minutes de passé et ma decision est prise , je tire . J'ai repensé à ce que m'avais dit mes camarades . C'est dur mais c'est la vie d'un soldats .

    Amélie coursodon 3eme3

    RépondreSupprimer
  30. Je m'appelle Kamar Al-Mahar, soldat de l'armée Syrienne. Je naquis dans le sud est de la Syrie, au sud du grand désert. Mon père était un honorable commerçant qui tenait un étalage dans un bazar. Ma mère, elle, ne travaillait pas. Il fallait dire qu'elle avait quatre enfants à sa charge, avec tous les problèmes qui allaient avec. Je grandis donc dans cette famille, certes peu aisée mais néanmoins suffisante pour m'épanouir. Depuis tout petit déjà, je nourrissais un passion pour les armes et les militaires. Je voulais à tout prix m'engager dans l'armée Syrienne, pour pouvoir servir mon pays noblement. Quand vînt l'âge de ma majorité, je quittai mes parents pour m'installer dans la grande ville d'Alep, pour enfin commencer ma formation militaire. Je menais alors une vie heureuse et rencontrai l'amour. Je restai plus d'une quinzaine d'année à Alep, avec désormais ma femme, et mes enfants qui arrivèrent au fil du temps. Je décidai de quitter cette ville où nous nous sentions à l'étroit pour une villa de campagne, aux environs de Damas, la capitale. Notre nouvelle maison était superbe, et nous étions encore plus heureux qu'avant, ce fut la plus belle époque de ma vie. Jamais Bashar Al-Assad ne m'avait dérangé, jamais je ne m'étais senti en manque de liberté à cause de lui. Peut-être parce que je n'avais jamais rien connu d'autre, ou alors peut-être qu'il n'était pas aussi cruel qu'on le laissait entendre. Quelque soit mon opinion, une rébellion venait d'éclater à l'ouest et gagnait peu à peu le milieu des terres, remettant en cause l'autorité de Bashar Al-Assad. Qui avait raison ? On ne le saura sûrement jamais. Dans tous les cas, cette rébellion m'arracha aux bras de ma famille, fraîchement fondée, et n'était pas près de me lâcher. On me mobilisa dans l'armée régulière pour combattre les rebelles. Nous rasâmes des villages entier, massacrâmes des innocents par centaines, histoire de donner l'exemple. Non seulement cela ne fit qu'hâtiser la rébellion, mais en plus, je me retrouvais face à un dilemme : continuer à massacrer la population pour « l'honneur du pays » ? ou bien alors répondre à la violence par la violence ? Car oui, ces derniers répondaient à nos actes avec une violences équivalente si ce n'était supérieure. Je ne savais que faire, je voulais simplement continuer à mener une vie « normale » avec ma femme et mes enfants. Seulement, le choix ne m'avait pas été laissé. J'appris à ce moment là, à mes dépends, que se retrouver entre deux camps n'est jamais une bonne chose. Je décidai de rester avec les forces de Bashar Al-Assad, et de me battre pour lui.
    LEO CHIFFLET (1re partie)

    RépondreSupprimer
  31. Je fus affecté dans une milice urbaine de Damas et lorsque les affrontements arrivèrent à la capitale, ce fut un vrai massacre. Il m'eût arrivé de vomir tellement les atrocités commises par les rebelles autant que par mes confrères atteignaient les extrêmes. On massacrait tout ce qui passait dans la rue, quelque soit son camps, quelqu'il soit. J'étais terrorisé, désespéré et surtout dégoûté de cette guerre inutile.
    C'était l'anarchie la plus totale, et autant physiquement que moralement, je craquai. Cela arriva le jour de l’exécution d'un rebelle. Au moment du tir, je me retournai pour tuer le commandant qui venait de baisser le bras. Il tomba sec, le crâne troué par mes soins. Cet acte était désespéré et futile, ce pauvre homme n'avait certainement aucun rôle dans cette histoire et était dans une situation au moins aussi primitive que la mienne. Comme j'aurais aimé me faire massacrer sur le champs, transformé en passoire par mes collègues. Non, il fallu qu'on me juge et qu'on me condamne.

    Il s'agit donc des dernières lignes, de la dernière trace de Kamel Al-Mahar, en espérant que quelqu'un les lira un jour, et qu'il pourra se rendre compte des ravages d'une guerre sur un homme. J'ai maintenant rendez-vous avec la mort, et je compte l'honorer de ma ponctualité.
    LEO CHIFFLET (2eme partie)

    RépondreSupprimer
  32. Mon pays la Syrie , ma ville Damas , un chef d’état Bachar el Assad , plus de 100 morts par jour ,
    Et ce matin j'entendis une bombe , ma famille et moi nous nous levions , coururent dehors , je me faufilai dans la foule et perdu de vue mes parents et mon frère , des hommes , des femmes , des enfants par terre ; du sang étalé sur leurs corps , je me suis mise à trembler et à courir , des bombes explosaient les immeubles, les soldats tiraient de partout , au loin je vis mon frère , je courus pour aller le rejoindre quand tout à coup on m’ étala au sol , je tournis la tête un vieil homme m’ avait poussé par terre , il m'avait sauvé la vie , il était debout devant moi quand tout à coup il tomba sur ses genoux , du sang sortit de sa bouche il avait mis en péril sa vie pour sauver la mienne , je devins toute blanche je me suis mise à pleurer ,je ne me rendais pas compte qu’ ici , en un instant tu pouvais mourir .
    Quelques instants plus tard , je retrouvai mon frère puis nous rentrâmes vite chez nous , pensant que nous allions retrouver nos parents . Arrivés à l'immeuble il n'y avait personne , j’avais tellement peur qu'il leur arrivent quelque chose, mon frère me dit :
    _On attend ce soir , et si ce soir ils ne rentrent pas , j'irais les chercher .
    Je me suis mise dans un coin de la pièce mangeant un bout de pain sec , et un drap tout déchiré pour me recouvrir , les heures passèrent et il n'était toujours pas là , mon frère me regarda et me dit :
    _Ne t'inquiète pas , je vais les chercher.
    Il me disait ça pour ne pas avoir peur mais ce n'était que des paroles , j’étais qu'une enfant et je ne pouvais pas me débrouiller seule , j'avais besoin de ma famille .
    Mon frère partit à la recherche de mes parents , mais les heures passèrent et personne n’ arrivait , je m'endormis et attendit le lendemain matin.
    3heure du matin , des cris , des coups de feu , tout près de mon immeuble , je descendis en courant, et là je me suis écroulée par terre en larme , devant mes yeux je vis mes parents puis mon frère au sol en sang , je n'avais que 12ans , ils ont tué ma vie , ma raison de vivre , ma famille , il m'ont enlevé ce que j'avais de plus cher au monde .
    Je courus pour me cacher à quelques part , mais dans ce brouillard au loin nous ne voyons rien , mais qu'au sol nous ne voyons que des cadavres et énormément de sang .
    J'entendis des bombes qui partaient dans tous les sens , j’ essayai de me cacher mais tout à coup je m'étalai à terre , je vis ma vie défilait , je vis tous ces gens qui courraient autour de moi qui criaient de peur et de haine , tout ce sang , ces bombes qui explosaient de partout , je sus que c'était pour moi trop tard et ma vie laissée à côté du trottoir .

    Elodie FREITAS 3e3

    RépondreSupprimer
  33. Je marchais, dans la rue, derrière mes compagnons. Mon arme à la main, nous fouillions la ville, recherchant quelques réfugiés qui se seraient enfuis. Nul trace de leur passage. Le gouvernement avait ordonné ce matin une exécution de masse, nous obligeant à tirer dans la foule, regroupé à l'intention des funérailles des victimes de la veille. Plus de 20 000 personnes étaient rassemblées sur la place principale du village de Deraa. Nous avons d'abord tenter d'effectuer une arrestation massive, puis, voyant que l'attroupement se dispersait, les forces de l'ordre ont tiré. Nous avons tiré.
    Je voyait des visages, j'en reconnu quelques uns, comme ceux du boulanger, qui m'étaient familiers, les autres m'étaient inconnus. On nous lancait des regards noirs. Les corps en face de nous s'écroulaient. Dautres nous bonbardaient de pierres, de batons, de canettes, tandis que nous les bombardions de balles et de fumigènes. Sans coeur nous les massacrions.
    J'herrais, sans regarder, me remémorant cet attentat.

    Je finis mon service et rentrais chez moi. Ma femme à la cuisine, me tournant le dos, je lui deposait un baiser dans le coup. Ma fille de trois ans s'agrippa à ma jambe et je la soulevai. Cela la faisait rire, remontant ses pomettes et faisant briller ses yeux noisettes.
    " Arthur n'est pas rentrer ?
    Si, il est dans sa chambre et ne veut parler à personne. Vas savoir pourquoi, il n'as pas dit un mot depuis qu'il est rentrer du lycée."
    je traversai le couloir et frappai à sa porte. Aucune réponse. J'entrai alors. Je le vis allongé sur son lit, face contre l'oreiller. J'entendais la musique qui émanait de son casque. Je posai ma main sur son épaule mais il se dégagea aussitôt et me regarda. Ses yeux étaient remplis d'eau et des larmes coulaient le long de ses joues ruisselantes.
    - " que ce passe-t-il ?
    ce qui se passe ? Toi et tes couillons de petits copains vous tirer sur des personnes innocentes qui veulent juste le meilleur pour leur pays !!
    je sais mais je n'y peux rien, je ne fais qu'obéïr aux ordres.
    Je m'en fous de tes ordres !!! mon meilleur pote est mort aujourd'hui, à cause de ces putin d'ordre !
    Rachid est ..."
    Je me levai et sortis de la pièce. Ce gamin était mort. Peut être l'avais-je moi-même tué. Peut être l'avais-je même apperçus au milieu de la foule. Non impossible, il ne fallait pas que je m'en veuille. J'allais alors dormir, sans manger, sans prendre la peine de souhaiter une bonne nuit à ma petite fille.

    Le lendemain matin, tôt, je me trouvais au palais et ma garnison appris qu'il y aurait une manifestation dans les rues de la ville de Damas cet après midi. On nous y envoya, sur le champ, armés jusqu'aux dents.



    La route fut plus longue que ce que j'espérais. Dans le camion, les autres hommes étaient joyeux et se racontaient toutes sortes d'histoires sur la révolution du peuple face au gouvernement. Moi, dans mon coin, je les écoutais, les observant boire.
    Enfin arrivé, nous nous mîmes a arpenter les rues de damas en quête d'un plan stratégique qui nous permettrai d'affaiblir la manifestation et de dispersé la foule, car, en masse, elle est plus dangereuse que par petit groupes. Nous avions rejoins les forces de la villes et étions à nous tous au moins deux cents soldats. Nous encerclions (cachés) la place de la mosqué, encore vide à cette heure, et d'autres restaient dans les recoins des rues avoisinantes.

    A midi pile, l'attroupement était au complet. Les manifestants brandissaient pancartes et affiches dont les slogans étaient contre le régime du pays. Ils criaient des phrases incompréensibles dans une langue étrangère. Les jeunes jetaient des cailloux contre les vitres, d'autres contre la mosqué. La manifestation avança, alertant les habitants non participant, de son passage.

    RépondreSupprimer
  34. Au bout de deux heures dans les rues, défilant, elle s'arrêta autour de la statue du village représantant notre chef. Là, des cris de colère et de mépris fusionèrent, les pièrres ricochaient contre le corps de marbre du gouverneur. Les slogans, toujours tenus bien hauts, s'agitaient de plus en plus. Un homme monta sur la statue et hurla alors son discours.
    " Amis du peuple, amis de la paix, amis de la révolution !!! Nous sommes ici aujourd'hui pour montrer au gouvernement que nous ne l'avons pas oublié ! Certaines villes se sont calmées face aux attaques des forces de l'ordre, mais nous NON !! et nous continurons de plus belle, jusqu'à ce que la victoire soit à nous !!! marre d'être traîté comme des chiens obeïssant à leur maitre, marre d'être soumis à des ordres nous empéchant de vivre notre vie !! Et aussi, marre d'être soumis à lui !!!!"

    Il fit mine de crever du bout de son doigt l'oeil gauche de la statue. Il sortit son briquer de sa poche et on lui tendit un grand baton dont j'ignore de quoi était fait l'extrémité, mais il l'enflamma et le baton s'embrasa.
    " cette flamme s'ignifie le commencement de notre libérartion ! Je sais que parmis nous lese soldats se cachent, donc je déclare haut et fort qu'il faut se battre jusqu'à votre dernier souffle pour retrouver notre liberté perdue !! "
    sur ces mots, il embrasa de pied de la statue. Une acclamation mélangée d'applaudissement, de joie et de colère s'éleva dans le ciel;


    Ma garnison, jusqu'alors restée en arrière se mis à lancer des fumigènes sur la foule. Celle ci tira des pierres dans les airs tantant de nous toucher. Nous attaquions alors, fusillans le regroupement de personnes. Je tirai, tirai et tirai, essayant de reconnaitre des personnes, les secondes passèrent, puis des minutes entières s'écoulèrent sans que le massacre ne prenne fin.

    Soudain, un visage extrèmement familier me traversa l'esprit. Était ce une alusion ? Non. C'était lui, je l'avais reconnu. Mon fils. Je m'avançais dans la foule, arrêtant de tirer, le cherchant. Je le trouvai au milieu, vers la statut.il me reconnu et nous nous regardâmes face à face pendant ce qui me paru être une éterniter. J'enlevai alors mon casque, et lui tendit mon arme. Il la pris; je m'enfuis soudainement dans une ruelle adjacente à la place. Sanglottant, je me recroquevillai sur moi m^me entre deux voitures caillacées. Je pleurai alors, vidant toute l'eau de mon corps. J'entendis des pas, puis vis les chaussures d'Arthur. Il me pris entre ses bras puis pleura lui aussi. Il avait l'odeur des fumigènes accrochée à ses vêtements. Peut être était ce celui que j'avais lancer ? Je mis son visage entre mes deux joues. Il était crasseux, brûlant, dégoulinant de sueur. Ce moment de silence nous rapprochait sans le savoir.
    Des minutes passèrent pendant lesquelles on entendait le bruits des balles et celui des corps tombant par terre. Les cris des manifestants re'sonnaient dans ma tête, me perçant les tympans. À ce moment là, je compris qu'ils avaient raisons. Entièrement raison même !
    alice derguy 2eme partie

    RépondreSupprimer
  35. Je me battais contre des personnes avec qui au fond de moi je partageais la même opinion. Des personnes qui se battaient pour une chose que je voullait, comme eux : la liberté. Notre liberté.
    Nous nous levâmes et prîmes la direction opposée à la place du village ou les fussilades continuaient de plus belle.

    Nous arrivâmes à un croisement. Désert. Nous espérions trouvé une voiture, pas trop abîmée pour nous conduire chez nous. Aucun résultat.
    J'entendis au loin mon nom. Je me retournai et vis mon compagnon, celui qui avait commencer l'attaque. Il compris aussitôt ce que je faisais aussi loin du massacre, en compagnie d'un gamin de dix sept ans. Il courut vers nous. Mais contrairement au fait de nous rejoindre, il s'arrêta et sortit son arme.
    PAN!!!! la douleur terrible se fit ressnetir dans mon dos,. Je tombai alors, genous au sol, m'agrippant à mon petit. J'entendais les pas du soldat qui se rapprochaient de plus en plus.


    - " papa !! PAPA !! debout papa !! leve toi non de dieu !! il y a une voiture là bas!! chez près, viens avec moi, me laisse pas, j'ai besoin de toi ... quand tu ma donné ton arme, j'ai compris que tu n'allais plus te battre, alors je suis venu avec toi. Je t'en supplie suis moi, il approche, VIENS !! ne me laisse pas ...
    Pars je t'en supplie!!! pars... fais le pour moi, mon fils. Dis à ta mère et à ta petite soeur que je les aime. Dis leur adi...
    PAPA !!!! je te l'ai jamais dit mais je t'aime tant !!! reste ... "
    ce fut la dernière phrase que j'entendis. Probablement la plus merveilleuse de ma vie.
    alice derguy 3eme partie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Désolé du retard M.Souclier, mais je n'étais pas chez moi de samedi a lundi.

      Supprimer
  36. « Yanis viens. » Ma mère m’entraina avec elle hors de la foule qui s’agitait de plus en plus. Elle me disait qu’à 11 ans ce n’est pas raisonnable de venir manifester avec les gens, mais je voulais aller avec elle. Mon frère ainé est mort il y a 5 jours, tué par les balles de l’armée, il avait 17 ans. Depuis ma mère veut que je reste à la maison. Nous allons sur le chemin du retour.
    - Je préfère que tu m’attendes à l’intérieur, la foule commence à s’agiter. Je ne rentrerai pas tard.
    Sur ces mots elle repartit dans la manifestation.
    Je jouais avec des petites pierres rondes, une heure passa depuis le départ de ma maman, l’ennui commençait vraiment à peser, je décidai de partir à sa rechercher. Dehors il y avait des gens à toute les rues, des cris résonnaient, des affiches et banderoles avec inscrit « El Hassad on ne veut pas de toi » avec des photos du président qui est la cause de ces émeutes sur certaines affiches. Je le haïssais, de causer tant de morts, d’émeutes et d’avoir brisé ma famille. Je voulais me battre contre lui avec tous les autres !
    Je me mélangeai avec la foule pour tenter de trouver ma mère. Soudain j’entendis des coups de feu et à quelques mètres de moi, je vis une femme s’écroulait, son enfant dans ses bras. Choqué je restai sans voix, quand je me rendis compte que son enfant était encore vivant et tentait de se libérer des bras de sa mère, j’allai l’aider avant que la foule ne la piétine et la tue. C’était une petite fille d’environ 5 ans, quand je vis les soldats se rapprocher, j’aidai la petite à se lever et l’entraina avec moi. Paniqués, nous courrions sans nous arrêter, évitant la foule en panique et les corps étendus au sol. Nous finîmes par arriver dans une rue vide quand soudain nous nous retrouvâmes nez à nez avec soldat d’El Hassad. Nous nous arrêtâmes nette, il pointait son arme sur nous, j’avais très peur et senti la mort arriver, je fermai les yeux et attendais, la petite fille serrait très fort ma main. Il se demandait peut être qui il allait tuer en premier. Mais quand je rouvris les yeux l’homme avait jeté son arme au sol et nous regardait.
    - Partez ! nous ordonna-t-il.
    Je restai une seconde immobile, puis me remis à courir, la petite courant avec moi. Je ne savais pas qui était cet homme ni pourquoi il nous avait épargnés, mais je lui en serais toujours reconnaissant.
    Au bout de la rue je vis ma mère qui m’appelait, nous courrions vers elle.

    Vraiment désolé pour le retard.
    Lolita Esson

    RépondreSupprimer
  37. Il était soldat , et elle mon enfant , je me souviens encore de ce jour moi maman de Lina .
    Il était environ 8H30 si je me souviens bien , et comme tous les matins nous partions manifester dans les rues de notre petit village , pour nous faire entendre , pour hurler au monde notre colère , mais aussi nos blessures de cette guerre , mais c'était surtout pour essayer de changer les choses de changer ses foutu lois !
    Mais ce jour ne fut pas comme les autres , on était samedi , et comme le samedi était jour de marché , il y avait beaucoup plus de monde , la foule hurler dans les rues , jusqu'au moment ou BOUM , une bombe éclata au loin de notre village , puis des bruits de mitraillettes qui tirais au loin et qui s'avancer sur nous , des femmes hurlais et pleurais leurs enfants , des hommes mort a nos pieds , et des gamins qui n'avait plus rien . C'est a se moment la qu'il fallait fuir , mais dans ces moments la on panique , on à peur et on ne refléchie pas vraiment , car on a pas le temps , notre but est simple et logique , il faut fuir , partir et courir le plus vite possible sans jamais se retourner et se cacher . Mais a se moment la ma fille Lina avait disparue , impossible de la voir , je chercher de partout , mais rien , mais ou etait elle ?! J'entendais ses cries qui traversait la foule , mais je ne la voyais pas j'appelais au secours mais personne ne m'écoutais , les gens ne pensais que à eu ! Mais je savais se que je devais faire , ma vie n'était plus rien sans elle mon marie et mes deux fils était mort hier et il ne me restait plus qu'elle alors je continuais mes recherche , je criais son nom , mais elle ne me repondait plus , je devais la retrouver j'avais pas le choix , alors je courue et courue sans m'arréter , jusqu'a un coin de rue ou je l'apercu enfin , ma fille etait en vie oui mais malheuresement elle n'était pas seule , un soldat etait placais devant elle , le fusil sur la tempe , elle pleurait , et la je ne pouvais pas l'abandonner non je ne pouvais pas ! Alors je décida de me montrer et a se moment la il jetta son fusil au sol , et chuchota quelque chose dans l'oreil de ma fille , et elle se mis a courir dans mes bras alors a se moment la on se mis a courir pour vite rentrer a l'abri , mais un coup de feu derrière nous resonna .

    J'appris quelques jours aprés que le soldat qui avait sauvais ma fille avait était fusillé , pour non respect des lois militaire , je me souviendrais toutes ma vie de cette homme qui est mort pour Lina ma fille .

    Vraiment désolé pour le retard moi aussi mais je pouvais pas le publier avant .

    HENRY Marion 3eme3

    RépondreSupprimer
  38. J'était a l'école , et c'était mon dernier jour aprer j'allai être en vacance pendant 2 semaines,et tous le monde parlais de cette fameuse fin du monde qui était aujourd'hui,ce vendredi,a 21h moi je n'y croyais pas .
    Je finissais à 15h,nous attendions la sonnerie.
    Voila que sonna 15h,je rentrai cher moi,à la tèlé il parlait de la fin du monde,le21/12/12,elle approchais..16h..17h..18h A 19h je mangeais,à 20h les informations en parlaient encor .Et dans ma tête je me disais que si dans une heure c'était vraiment la fin du monde..qu'est ce qu'on ferait? cette question me trotter dans la tête .. 21h .
    J'éteind mon ordinateur , me couche .
    Je me sentais stréssé,avec l'inquiétude.Puis d'un seul coup! Un BRUIT ! quelque chose, dans la rue à coter de cher moi.Quelqu'un cria,je commencé a avoir peur mon père se réveilla ,il ouvrit la porte et la un accident tragique de voiture devant le voisine , les pompier était la . J'était tellement soulagé que ce ne soit pas cette fin du monde . Justine 3°3 .

    RépondreSupprimer
  39. Un après-midi mon ami et moi sommes allés acheter des pétards. Il me dit qu’il connaissait un endroit tranquille. Arrivé là-bas, nous visitâmes les lieux et nous mîmes à faire exploser tous ce que l’on trouvait. Il passa sur une passerelle instable pour s’amuser. Ensuite, il essaya de casser une lampe, il n’y arriva pas. Jai essayé à mon tour, j’y suis arrivé du premier coup. Mon ami me regarda d'un air étrange. je sentis une douleur surgir au niveau de la paume de ma main.
    J’avais une entaille de 4 centimètres et du sang qui coulait en abondance. Pris de panique, nous avons commencé à courir jusqu’à l’usine la plus proche où les pompiers sont venus pour me récupérer. Arrivé aux urgences, le docteur me dit que l'amputation était la seule solution. J'ai pris peur et me suis dis que je ne pourrai plus jamais jouer à la Playstation. Ce n'est que lorsque que le docteur ma dit qu'il c'était tromper de fiche que j'ai retrouvé le sourire.4éme3

    RépondreSupprimer
  40. Deux amie joue au foot il s 'appelle Micka et Enzo ils sont très fort .
    Il progressent ,leur niveau augmente grâce à eu leur équipe qui est première dans le
    classement des regions.
    Un jour, le recruteur de l om arriva pour sélectioné un joueur de bon niveau
    mais le problème c est que enzo et micka ne pouver pas être choisis
    ensemble le recruteur choisis Enzo car il avait un meilleur niveau que
    Micka , il était très décus. Enzo ravit fit choisi.
    Enzo joua dans l équipe de l OM ,il joua son premier
    match il n' avais pas l'habitude de jouer s'en Micka mais il
    se fesa pleins d' amis et gagna son premiers match .
    il gagna plusieurs match avec son équipe ,il commenca a devenir populaire
    mais un accident terrible survient dans son derniers match en
    se fesant taclé par son advesaire il eu une fracture du tibia.
    Il ne pouvé pas joué sa finale et pour lui ca compté tout pour lui
    et l entraineur était très inquiet pour la finale il leur manqué un joueur
    il eu une idée il annonca a Micka qu'il remplacerai Enzo pour la finale
    il était tellement ravie...
    Enzo gagna le match il marqua 3 but à 0 seul c est lui l homme du match!!!!!
    Il passa à la téle et etait très connu dans le monde.

    RépondreSupprimer

Attention, pas de bêtises dans les messages.